Les emprunteurs ayant une maladie auto-immune sont sujets à des risques plus importants de décès. C’est pour cela que les assureurs exigent plus de cotisations de leurs parts ou excluent certaines garanties. Même aujourd’hui, l’origine de la maladie auto-immune demeure encore indéterminée. Seul le symptôme répertorié par les patients permet d’établir un diagnostic. Actuellement, les maladies auto-immunes touchent environ 5 % à 8 % des citoyens dans le monde, qu'elles soient spécifiques à un organe ou non. Cela concerne notamment le diabète de type 1, qui affecte aussi les jeunes enfants. La pathologie auto-immune est considérée comme présentant un risque de santé accrue par les entreprises d'assurance. Les personnes qui en souffrent sont plus susceptibles de tomber malades ou de décéder par rapport à la population générale. Et cela, qu'ils soient malades ou aient eu des antécédents médicaux. L'emprunteur peut se voir refuser une demande d'assurance en raison de sa santé. Recourir à la convention AERAS est alors la solution. Les maladies auto-immunes dans l’assurance prêt-immobilier Dans le domaine de l'assurance de prêt immobilier, les assureurs perçoivent les maladies auto-immunes comme un risque aggravé. Cela entraîne des coûts supplémentaires ou des exclusions. Comparer attentivement les contrats et faire jouer la concurrence est donc important. La possibilité de changer d’assurance sans frais est offerte à l'emprunteur durant les 12 premiers mois après la signature du contrat. Selon par la loi Hamon de 2014, vous pouvez changer d’assureur si l’on vous propose mieux ailleurs. Au-delà des un an, la loi Bourquin autorise la résiliation de l'assurance emprunteur avec un préavis de deux mois avant son anniversaire. Avec une maladie auto-immune, des formalités médicales, réalisées chez son médecin traitant ou un spécialiste choisit par l'assureur sont nécessaires. Le dossier doit inclure le rapport médical du spécialiste, et des analyses supplémentaires peuvent être demandées. Selon les conclusions, l'assureur peut proposer une offre standard, imposer une surprime ou des clauses restrictives, voire refuser la couverture. Pour ce dernier cas, consulter un courtier est recommandé. Il saura trouver la meilleure formule pour une personne touchée par une maladie auto-immune. La convention AERAS est aussi une alternative en cas de refus d’une compagnie d’assurance de prêt. Cette convention permet aux individus avec des antécédents médicaux graves de bénéficier d'une couverture. Par extension, elle s'inscrit également dans le droit au rachat de crédit, car elle facilitant la souscription à un crédit immobilier. Auto-immune, une maladie complexe Les maladies auto-immunes surviennent lorsque le système immunitaire dysfonctionne. Elles s’acharnent sur les cellules du corps. La pathologie provoque des dommages tissulaires multiples ou des perturbations dans le fonctionnement d'organes spécifiques. Ces maladies sont divisées en deux groupes. L’un cible un organe spécifique, exigeant un traitement dédié : les cytopénies, le diabète de type 1 ou la sclérose en plaques. L’autre atteint plusieurs organes en même temps et petit à petit, comme le lupus, la vascularite primitive et la sclérodermie. Les sources de ces maladies n’est pas encore déterminée. Certains facteurs ont par contre été identifiés : Usage de bêtabloquants et médicaments anticancéreux ; Exposition à des substances irritantes alimentaires ; Consommation de tabac ; Dépression et stress ; Hormones ; Exposition aux rayons ultraviolets ; Attaques virales et bactériennes ; Hérédité génétique. Les symptômes varient selon chaque catégorie d’infection. La personne peut avoir des faiblesses musculaires dans la myasthénie, des yeux secs, de grandes fatigues ou une bouche sèche. Pour établir le diagnostic, le patient passe des examens biologiques, génétiques d'imagerie et cliniques. Les maladies auto-immunes constituent la troisième cause courante de maladies en outre-Atlantique et en Europe de l'Ouest. Le lupus systémique affecte par exemple 30 000 personnes en France, principalement des femmes. La sclérose en plaques touche 80 000 personnes, dont 66 % les femmes et le diabète de type 1 affecte davantage les hommes. Les personnes ne guérissent pas vraiment de la maladie auto-immune. Ils le soignent avec des traitements qui soulagent les symptômes en rétablissant la réponse immunitaire normale. Certains traitements nécessitent une prise à vie, tandis que d'autres présentent d’énormes risques. Ce qu’il faut retenir : Les malades auto-immunes font face à des risques de décès plus élevés ; Les emprunteurs ayant ces maladies sont confrontés à une majoration de cotisation voir à l’absence de certaines garanties ; Il est possible que l’assureur refuse le dossier ; La convention AERAS reste une alternative en cas de refus d'assurance pour les personnes ayant des antécédents médicaux graves ; Les maladies auto-immunes se manifestent lorsque le système immunitaire ne fonctionne pas correctement ; Elles constituent le troisième facteur courant de maladies en outre-Atlantique et en Europe de l'Ouest.