Les banques et les organismes de crédit exigent souvent une assurance pour les prêts immobiliers. Il s’agit d’une précaution qu’ils prennent pour s’assurer que le capital sera remboursé en intégralité. Toutefois, c’est également un moyen pour l’emprunteur de se protéger an cas de soucis et de mettre ses proches à l’abri de l’obligation de rembourser son crédit en cas de décès. Assurer son crédit en prévention de son décès Contracter une assurance pour son prêt immobilier n’est pas une obligation, mais elle constitue une ceinture de sécurité pour l’emprunteur. Cette assurance permettra de couvrir le remboursement du crédit en cas de soucis divers, notamment en cas de maladie, ou d’autres incidents comme la perte d’emploi qui pourraient l’empêcher d’honorer ses mensualités, ou encore en cas de décès. Cependant, il peut être difficile pour certaines personnes, notamment ceux qui ont un risque aggravé de santé ou qui ont déjà eu de graves problèmes de santé par le passé de convaincre les assureurs pour l’obtention d’une assurance de prêt. La convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) qui permet d'améliorer l’accès au crédit pour les personnes malades, ou qui l'ont été, se présente toutefois comme un recours efficace pour en contracter un. À qui revient le bien acquis en cas de décès ? Important En cas de décès, c’est l’assureur qui prend le relais pour le remboursement afin d’éviter aux proches et aux héritiers d’avoir à le faire. Toutefois, il peut refuser de le faire en fonction des circonstances du décès comme dans le cas d’un suicide ou d’une maladie qui n’a pas été déclarée. Par ailleurs, selon l’article L121-10 du Code des assurances, En cas de décès de l'assuré ou d'aliénation de la chose assurée, l'assurance continue de plein droit au profit de l'héritier ou de l'acquéreur. Les héritiers ou les bénéficiaires cités par l’emprunteur décédé dans son contrat d’assurance de prêt entreront donc en possession du bien acquis à la fin des remboursements du crédit par l’assureur.