Plus de 25 % des étudiants en France déclarent avoir exercé une activité rémunérée à temps partiel, selon une enquête réalisée en 2020. Ces emplois leur permettent de gagner un complément de revenu indispensable, notamment pour ceux qui doivent assumer des dépenses de logement et de transport. Toutefois, l’exercice d’une activité salariée en parallèle des études pourrait compromettre le succès universitaire. Concilier travail et étude est en effet éprouvant aussi bien sur le plan physique que mental. Difficile de trouver l’équilibre D’après un conseiller Pôle emploi, il est difficile de trouver l’équilibre entre les études et les activités salariées. D’un côté, travailler durant le parcours universitaire pourrait favoriser l’insertion professionnelle à la fin du cursus, mais de l’autre, exercer une activité rémunérée pendant plusieurs heures par semaine (plus de 16 heures) a un effet négatif sur la réussite de l’étudiant. Mais dans ce contexte de crise inflationniste, les jeunes sont tentés d’augmenter le temps réservé au travail afin d’améliorer leurs rentrées d’argent. ImportantUne des solutions pour trouver le bon équilibre et assurer la validation de son année est de postuler aux offres proposées par les universités. D’ailleurs, ces postes ont souvent des liens avec les études suivies par les intéressés. Ceux qui ont besoin de fonds pour financer leurs études supérieures ou de plus d’argent pour améliorer leur quotidien peuvent toujours souscrire un prêt étudiant. En principe, les banques demandent une caution avant d’octroyer un crédit à un étudiant, mais il reste possible d’obtenir un prêt garanti par l’État auprès des établissements ayant signé une convention avec Bpifrance. Ce type de crédit est accessible aux jeunes de nationalité française ou ressortissants des pays de l’Espace économique européens, âgés de 18 à 28 ans, et inscrits dans un établissement supérieur en France. Taux attractif et remboursement différé Le montant accordé aux étudiants qui s’endettent pour financer leurs études supérieures varie d’une banque à l’autre. En principe, les établissements bancaires appliquent un taux moyen de 1 % et la durée du remboursement s’étale sur 10 ans. Dans la plupart des cas, le remboursement du prêt ne commence qu’à la fin des études, mais l’étudiant peut choisir de payer à l’avance les intérêts et l’assurance.