Depuis que la crise sanitaire s’est installée, qu’il y ait ou non une relation de cause à effet, le coût des matériaux de construction ainsi que celui des énergies ont augmenté de manière spectaculaire. Aujourd’hui, via la Fédération française du bâtiment (FFB), les professionnels de la construction demandent l’appui des pouvoirs publics. Un soutien qui, selon eux, doit être le plus concret possible. Un geste de la part du gouvernement Ces dernières années, le marché de l’immobilier neuf affiche une santé inquiétante. Alors que les professionnels du secteur ont déjà fait part de leurs préoccupations bien avant l’apparition de la crise sanitaire, la situation est allée de mal en pis. Avant, les constructeurs pointaient du doigt la lenteur à laquelle les autorités compétentes délivraient les permis de construire. Par la suite, la crise sanitaire a mis en stand-by les rares chantiers en cours. Et aujourd’hui, la guerre en Ukraine vient apporter son lot de bouleversements puisqu’elle vient contribuer à l’intensification de la crise des matériaux de construction. Jusqu’ici, promoteurs et constructeurs ont fait leur possible pour ne pas répercuter la hausse de leur coût de production sur la facture finale à présenter aux consommateurs. L’inflation s’est toutefois poursuivie, également alimentée par l’envolée des coûts de l’énergie. La situation était devenue intenable. Ce qui a amené les professionnels du bâtiment à réclamer un geste de la part du gouvernement. Des mesures concrètes Qu’attendre des pouvoirs publics dans cette crise de l’immobilier neuf ? Important La FFB a déjà émis quelques suggestions, à commencer par la baisse temporaire de la TVA sur les carburants. La fédération réclame également une prise en charge intégrale des salaires en activité partielle. Du côté des aspirants à la propriété, une éventuelle hausse de la facture sur leur projet de construction pourrait être encore compensée par les conditions de financement avantageuses appliquées par les banques et organismes de prêt. Même s’il est difficile de prévoir jusqu’à quand les taux, que ce soit pour le crédit immobilier ou le crédit consommation, resteront à leur niveau actuel, c’est-à-dire relativement accessible au grand nombre.