Avec la crise sanitaire, les futurs mariés ne lésinent plus sur le budget du jour J et ont ainsi gonflé leur enveloppe de plus de 1 360 euros par rapport à 2021, soit une augmentation de 15%. Quelle solution choisir pour financer son mariage ? La crise liée au Covid-19 a retardé beaucoup de cérémonies durant ces deux dernières années. Selon les professionnels du secteur, cette année 2022 s’annonce exceptionnelle en termes de mariages célébrés. Si l’on en croit une étude réalisée par Opinionway parue ce lundi (1), 41% des Français non-mariés envisagent aujourd’hui de franchir le pas. S’ils sont nombreux à rêver d’une belle cérémonie, se marier représente un certain coût. Grâce à la levée des restrictions sanitaires notamment, les futurs mariés revoient à la hausse le nombre de leurs invités (58 invités estimés en 2022 contre 50 en 2021) et doivent par conséquent augmenter leur budget. Si en 2021 le budget moyen pour 50 invités était de 7 528 euros, il croît en conséquence pour 58 personnes conviées et passe à 8 888 euros en 2022, un bond de 15%. Pour régler la facture qui peut être salée, plusieurs solutions sont envisageables. 29% envisagent de contracter un crédit conso Le recours au crédit à la consommation pour financer son mariage est envisagé par un peu moins d’un tiers des Français (29%). Ce chiffre est en léger recul (-1 point) par rapport à 2021. Aux yeux de ces couples, contracter un crédit à la consommation est une solution rapide pour obtenir un coup de pouce financier afin d’organiser le « mariage de ses rêves ». Autre avantage pour de nombreux tourtereaux : le crédit conso est perçu comme une possibilité d’échelonner ses dépenses dans le temps. 76% pensent avoir recours à leur épargne Au-delà du crédit à la consommation, 47% des mariés envisagent de faire appel à la générosité de leurs parents. Enfin, la solution privilégiée par une grande majorité des futurs mariés est le recours à leur épargne. En effet, si 76% d’entre eux (+2 points depuis 2021) ne souhaitent pas contracter de crédit, c’est principalement car ils ont pu épargner sur les divers supports qu’ils possèdent (livret A, livret de développement durable...), plus facilement durant les deux dernières années de crise sanitaire.