À la recherche d’exotisme après les restrictions de voyage, de nombreux Français ont choisi de passer leurs vacances à l’étranger. Même dans ce contexte inflationniste, il n’est pas question de se priver de ces moments de trêve, et chaque ménage essaie de trouver une solution en accord avec son budget. Ceux qui n’ont pas les moyens de franchir les frontières optent, pour leur part, pour les destinations littorales et rurales. Dans la liste des destinations de prédilection des vacanciers cet été figurent en premier lieu l’Espagne et la Grèce. L’Italie, la Tunisie, et la Turquie font également partie des alternatives considérées. L’Amérique du Nord et l’Amérique centrale ne sont pas en reste. Les destinations rurales plébiscitées Ceux qui choisissent de rester en France veulent profiter à la fois du soleil et de la nature sans toutefois dépenser une fortune. Si les zones côtières attirent toujours autant de monde, la campagne jouit également d’une belle popularité cette année. Selon une étude menée en juin, l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine arrivent en tête des destinations privilégiées, suivie de la PACA. Important Les grands espaces et les sites naturels sont d’ailleurs devenus des endroits prisés des Français depuis l’avènement de la crise sanitaire. Pour ceux qui partent à l’étranger, l’Espagne et la Grèce sont les deux pays les plus plébiscités. Situés à une distance raisonnable de l’Hexagone, ces deux pays méditerranéens offrent le meilleur rapport qualité/prix pour un séjour au soleil. Chacun finance ses vacances en fonction de ses possibilités : certains puisent dans leurs économies alors que d’autres préfèrent souscrire un crédit. Le montant de ce type de prêt conso peut aller de 200 euros à 75 000 euros. Le remboursement est souvent échelonné sur une durée de 3 mois à 3 ans. Forte hausse des réservations dans les campings Les réservations dans les campings ont enregistré une forte hausse cet été. Selon les professionnels du tourisme, cette formule de vacances demeure abordable, et intéresse en particulier les ménages aux revenus plus modestes. Le niveau de réservation a également grimpé de plusieurs coches chez les acteurs du transport. Ceci concerne aussi bien le transport aérien que les transports ferroviaire et routier.