L’année 2021 a été celle de tous les records en ce qui concerne les transactions immobilières. Juste après le premier confinement, les ménages se sont rués vers les agences pour chercher une nouvelle résidence. Mais depuis, les observateurs notent un léger tassement des offres d’achat. Désormais, pour une meilleure qualité de vie, les Français privilégient les travaux de rénovation. Améliorer le confort de son logement sans changer de résidence Les différents épisodes de confinement ont fait prendre conscience aux Français de l’importance du confort de vie. Dans la quête de celui-ci, les ménages ont d’abord privilégié la solution radicale de changer de logement, de ville voire de région. Les grandes villes se sont alors doucement vidées de leurs habitants, lesquels ont décidé de se tourner vers des localités plus reculées, proches de la nature et où les prix de l’immobilier sont toujours abordables. Cette ruée vers les villes moyennes et les zones rurales ont donné lieu à un nombre record de transactions. Aujourd’hui, l’euphorie est quelque peu retombée et les ménages mènent une réflexion un peu plus approfondie concernant la meilleure attitude à adopter. Ils sont arrivés à la conclusion que contracter un prêt travaux pour financer la rénovation de leur logement actuel serait plus judicieux qu’un déménagement. Outre la volonté d’améliorer leur confort quotidien, ils sont plus enclins à entreprendre des travaux parce qu’ils doivent dorénavant jongler avec de nouvelles règlementations, notamment un nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) plus contraignant. Un crédit immobilier plus difficile à obtenir Certes, les taux sont restés bas, mais le marché du crédit immobilier n’est plus aussi facile d’accès qu’avant, notamment pour certains profils bien définis. ImportantPar exemple, les ménages modestes sont fréquemment pénalisés par le taux d’endettement qui ne doit pas dépasser les 35 %. Idem pour les emprunteurs avec des antécédents médicaux. Ceux-ci se retrouvent aujourd’hui à payer une assurance emprunteur plus onéreuse. De même, les acheteurs de plus de 55 ans semblent de moins en moins actifs sur le marché, surement à cause des incertitudes économiques et sociales engendrées par la crise sanitaire. Il est également à noter que les organismes de crédit eux-mêmes se montrent désormais plus sélectifs, accordant plus volontiers leur confiance (et donc le prêt) aux candidats avec un haut niveau de revenus, mais surtout avec un apport conséquent.