Boostés par la crise sanitaire et les restrictions diverses, les ventes ont lignes ont le vent en poupe. Une étude révèle une nouvelle tendance : les achats effectués sur les médias sociaux vont augmenter à un rythme trois plus rapide que le commerce électronique traditionnel. Actuellement évalué à 492 milliards de dollars, son montant devrait grimper à 1 200 milliards de dollars d’ici à 2025. Une croissance très rapide portée par les jeunes D’après une étude d’Accenture, Important Les réseaux sociaux deviennent des plateformes d’achat en vogue, en particulier auprès des millennials et des acheteurs la génération Z. Le cabinet de conseil explique que Ces jeunes sont de grands adeptes des live streams et préfèrent se fier aux avis d’autres consommateurs. Depuis la pandémie de Covid-19, les consommateurs se tournent de plus en plus vers Facebook, TikTok, WeChat, etc. pour se procurer certains biens ou services. L’étude révèle que De 492 milliards de dollars en 2021, le commerce social devrait bondir à 1 200 milliards de dollars d’ici trois ans, dont 62 % proviendront des jeunes Sur la base de ces chiffres, Accenture estime que La croissance des achats enregistrés par les médias sociaux va être trois fois plus rapide que celles réalisées via les canaux traditionnels. Les acteurs du secteur entendent exploiter pleinement cette opportunité et s’arment en conséquence. Depuis 2018, Instagram possède une fonctionnalité « shopping ». Sur TikTok, le bouton « Shop Now » est en expérimentation depuis 2020. Cette même année, Facebook avait lancé son outil « Shops » destiné à permettre aux marques de disposer d’une boutique sur sa propre plateforme et sur Instagram. Les plus fortes progressions attendues des marchés émergents Dans le détail, les principaux marchés pour le commerce social sont le Brésil, la Chine, les États-Unis, l’Inde et le Royaume-Uni. L’empire du Milieu devrait conserver la première place mondiale en termes d’importance et de maturité. D’après les projections du cabinet, Environ 50 % des produits de grande consommation vont être écoulés sur les sites web marchands ou les applications mobiles. L’essor des usages digitaux se répercute automatiquement sur les réseaux sociaux. Cependant, le Brésil et l’Inde connaîtront les progressions les plus marquées. Le potentiel de ces pays émergents est important en raison de la jeunesse de leur population et de l’évolution rapide qu’ils ont connue en matière de distribution, sans compter l’accès facilité au crédit à la consommation. La marge de croissance est en outre plus importante aux États-Unis et au Royaume-Uni contrairement à la Chine, où selon Accenture, 8 consommateurs sur 10 sont déjà des habitués du commerce sur les réseaux sociaux. S’agissant des catégories de marchandises, la mode, la décoration et l’électronique grand public sont les plus vendues en ligne. La beauté et les cosmétiques connaissent également une forte hausse, dopés par les influenceurs. Important Si les grandes marques et entreprises vont certainement ravir une bonne part de ce marché, les petites marques ont aussi une carte à jouer. Plus de 50 % des participants à l’enquête ont en effet exprimé leur intention de Privilégier les petites entreprises émergentes aux grands retailers afin de soutenir leur développement et leur donner une chance de s’installer durablement. Un phénomène qui touche le BtoC comme le BtoB Les chiffres de l’étude indiquent que 64 % des répondants ont déjà expérimenté l’achat « social » au cours de l’année écoulée, Soit environ deux milliards de personnes si l’on considère la taille des marchés pris en compte pour l’enquête. Tout comme le BtoC, le secteur du BtoB est touché par le phénomène. 37,4 % des dirigeants d’entreprises ont déjà pris une décision d’achat sur la base d’un contenu publié sur les réseaux sociaux, notamment LinkedIn. C’est ce que révèle le baromètre Social Selling réalisé par La Poste Solutions Business en collaboration avec l’agence digitale Intuiti. Par ailleurs, Les médias sociaux ont recensé quelque 3,5 milliards d’utilisateurs en 2021, Précise le sondage. En moyenne, ils ont passé quotidiennement deux heures et demie sur ces plateformes. Néanmoins, Accenture relève encore des freins à l’essor du « social commerce ». Il s’agit des mêmes réticences qui s’opposent au commerce électronique classique, portant sur la qualité des produits et la sécurité de la transaction, mais aussi celle du service client, entre autres concernant les échanges et retours.