En 2021, malgré un contexte perturbé par la crise sanitaire, la croissance du produit intérieur brut (PIB) français a atteint 7 %, dépassant les prévisions. Cette progression fait suite à un fléchissement de 8 % en 2020. Désormais, l’économie est de 0,9 % supérieure à son niveau d’avant la pandémie de Covid-19. Croissance du PIB supérieure aux prévisions à 7 % D’après les dernières données de l’Insee, La croissance de l’activité a atteint 7 %, une performance qui n’avait pas été observée depuis 1970 Et qui permet à l’Hexagone de se hisser en tête du classement européen sur ce critère. Bien qu’elle soit à mettre en rapport avec une chute de 8 % en 2020, elle n’en reste pas moins meilleure que prévu, à 0,3 point au-dessus des anticipations du gouvernement . En effet, les estimations de l’institut et de la Banque de France fixaient la croissance à 6,25 %. L’Insee souligne qu’ En ce début d’année 2022, le PIB français dépasse de 0,9 % son niveau d’il y a deux ans, avant la crise et dispose d’un acquis de croissance d’environ 2,4 %. Le ministre de l’Économie a immédiatement salué un Rebond spectaculaire (qui) efface la crise économique. Bruno Le Maire se félicite également d’une « capacité de réaction forte » de l’économie tricolore. Important Néanmoins, il convient de noter que pour les 12 mois de 2021, le niveau moyen du PIB est inférieur à celui de l’ensemble de l’année 2019 (-1,6 %). Cet écart est dû au bilan mitigé du premier semestre 2021, période encore marquée par des restrictions liées aux impératifs sanitaires. Hausse des dépenses en services des ménages, recul des dépenses en biens Conséquence de cette reprise plus solide que prévu, l’Insee a relevé ses estimations pour chacun des trois premiers trimestres de 2021 de 0,1 point . Entre le 1er octobre et le 31 décembre, le PIB a gagné 0,7 % au lieu de 0,5 % comme attendu. La production totale de biens et services affiche ainsi une augmentation de 0,9 %. L’Insee indique cependant qu’ En raison des problèmes d’approvisionnement à travers le monde et de la pénurie de main-d’œuvre, elle n’a pas encore égalé son niveau moyen de 2019 (-1,7 %). Important La consommation des ménages a en revanche retrouvé son niveau pré-pandémique au dernier trimestre, une première depuis l’arrivée du Covid-19. La progression de 0,4 % observée sur les trois derniers mois de l’année montre néanmoins une décélération par rapport aux chiffres de l’été (+5,6 %). En revanche, le crédit à la consommation a continué à marquer le pas, les Français ayant préféré puiser dans l’épargne accumulée depuis 2020. Le repli des volumes d’achats de biens manufacturés entre novembre (+0,9 %) et décembre (+0,2 %) reflète la recomposition sectorielle annoncée par les experts. Ces derniers déclarent avoir constaté en 2021 Un bond des dépenses en services opposé à une baisse des dépenses en biens. Il reste que la hausse des importations a été plus importante que celles des exportations (+3,6 % contre +3,2 %). Le commerce extérieur a ainsi réduit le PIB de 0,2 point au quatrième trimestre.