Le e-commerce est définitivement entré dans les mœurs. Le phénomène était déjà en train de s’installer, mais la crise sanitaire a accéléré son adoption par les consommateurs. Cependant, ces derniers ne sont jamais à l’abri d’un site frauduleux ou non conforme à la règlementation en vigueur. Une enquête récente révèle qu’un site commerçant sur deux est en infraction. Des sites pas forcément malhonnêtes Lorsqu’il est question de « sites hors-la-loi », il ne s’agit pas forcément de sites ayant une intention de nuire aux consommateurs ou de frauder de manière délibérée. Il est courant que des sites, en raison de leur faible ancienneté dans l’univers du commerce, soient tout simplement dans l’ignorance des règlementations en vigueur. Selon la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), le manquement à la règlementation peut également trouver son explication dans le fait que les petites entreprises sont soumises à une pression très forte depuis la crise sanitaire. La DGCCRF recommande néanmoins aux consommateurs de faire preuve de vigilance parce qu’il existe effectivement des sites malintentionnés. Comment repérer les sites non conformes ? Plus que jamais, les consommateurs privilégient les canaux numériques pour effectuer des transactions. Que ce soit pour souscrire un crédit à la consommation, retirer de l’argent ou faire leurs achats, ils choisissent de passer par le web dès que cela est possible. La DGCCRF alerte ainsi les utilisateurs sur les risques de fraudes auxquels ils peuvent être confrontés et sur les éléments à vérifier pour s’assurer qu’un site e-commerçant est fiable. Important Selon le « gendarme » de la concurrence, un site de e-commerce est tenu de garantir la conformité de la marchandise ou du service vendu avec ce qui est affiché. Toutes les caractéristiques du produit doivent être mentionnées en clair. Par ailleurs, avant de confirmer une commande, le consommateur doit vérifier si le vendeur engage sa responsabilité en cas d’articles défectueux ou ne correspondant pas à ce qui était promis. Le site doit également renseigner ses clients sur leur droit de rétractation qui est fixé à 14 jours. Dernière chose, et non des moindres, le consommateur doit avoir le réflexe de vérifier si le site de e-commerce qu’il consulte est sécurisé. La mention « https » au début de l’URL ou encore la présence de l’icône cadenas à côté de l’adresse attestent de l’intégrité du site.