Pendant le confinement, de nombreux Français ont nourri le rêve d’habiter dans une maison individuelle avec un espace extérieur. Certains se montraient raisonnables et se limitaient à cet objectif, alors que d’autres rêvaient de disposer d’une piscine extérieure. Contre toute attente, ce type d’installation se démocratise de plus en plus et n’est désormais plus l’apanage des ménages fortunés. La piscine est-elle devenue abordable ? « C’est un luxe que nous ne pouvons malheureusement pas nous offrir », cette phrase a été longtemps martelée par une catégorie de la population qui pensait que seuls les plus riches pouvaient disposer de ce type d’installation chez eux. Une étude vient tordre le cou à cette ancienne réalité. Important Celle-ci s’est intéressée de près aux nouvelles installations de piscines enterrées et a révélé que les ouvriers, les employés et autres populations de la classe moyenne sont de plus en plus nombreux à sauter le pas. Et le premier confinement semble avoir été l’élément déclencheur, outre la canicule. En effet, avec le confinement, non seulement les ménages français ont pris conscience de l’importance de soigner leur confort de vie, mais ils ont également pu réaliser des économies substantielles — étant privés de nombreuses activités habituelles. Puis, le télétravail a contribué à la concrétisation de ce qui n’était jusque-là qu’un « caprice ». Les piscines sont-elles donc devenues « bon marché » ? Pas exactement ! Ce sont plutôt les ménages qui se sont servis de leur épargne pour constituer un apport personnel et décrocher ainsi un crédit plus conséquent pour financer leur projet. Un quart des propriétaires de piscine sont des ouvriers, employés ou agriculteurs Pour traduire la démocratisation de la piscine auprès des ménages français en chiffre, l’enquête fait savoir que 25 % des propriétaires sont aujourd’hui des agriculteurs, des ouvriers ou des employés. À titre de comparaison, ce pourcentage était de 14,1 % cinq ans plus tôt. La part gagnée par la classe moyenne se perd de manière plus significative du côté des retraités. Désormais, les séniors ne représentent plus que 33,7 % des propriétaires de piscine, contre 40,1 % en 2017.