De nombreux ménages français souscrivent un prêt bancaire pour financer des projets personnels ou des besoins en trésorerie. Actuellement, près d’un tiers des ménages détiennent au moins un crédit immobilier, et un grand nombre d’entre eux cumulent plusieurs emprunts. À noter que la loi autorise le cumul de prêts à condition de respecter le taux d’endettement maximum fixé par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) (35 %). Toutefois, l’application stricte de cette règle par les banques dépend notamment du profil de l’emprunteur, ou plus précisément de sa capacité de remboursement. Comment éviter le surendettement ? Un ménage qui cumule plusieurs types de crédits s’expose à un risque de surendettement. Néanmoins, il est tout à fait possible d’éviter cette situation en optant pour le regroupement de prêts. Cette opération permet non seulement d’alléger les mensualités, et de ce fait apporter une bouffée d’oxygène à son budget quotidien, mais aussi de faire baisser son taux d’endettement. ImportantLe regroupement de prêts est également la solution pratique pertinente pour accéder à un taux plus attractif et à une durée de remboursement plus longue. En revanche, le coût total du crédit sera plus élevé. Si le taux d’endettement de l’emprunteur lui permet de souscrire un autre prêt, il peut demander à la banque d’associer l’opération avec un nouveau crédit affecté ou non affecté. Possibilité de souscrire plusieurs types de prêt En France, les ménages ont la possibilité de contracter plusieurs prêts de nature différente dans la limite de la capacité de remboursement de chacun et des conditions d’obtention fixées par le HCSF et les banques. Il est ainsi autorisé de cumuler plusieurs types de crédits à la consommation (prêt personnel, prêt travaux, crédit auto, crédit renouvelable) avec un ou plusieurs emprunts immobiliers. Selon les chiffres publiés par la Banque de France, la production de prêts à la consommation a augmenté de +2,9 % au cours des trois premiers mois de cette année par rapport à 2021 sur la même période. Par ailleurs, le nombre des crédits immobiliers souscrits a reculé suite à la remontée des taux d’intérêt.