Les questions sur l’isolation du logement sont plus que jamais d’actualité avec les vagues de chaleur qui sévissent en France. En effet, les passoires thermiques ne font pas que laisser entrer le froid en plein hiver, elles ne filtrent pas non plus la chaleur en été et rendent l’atmosphère dans les intérieurs irrespirable. Sans parler de l’usage prolongé du climatiseur, faisant gonfler la facture d’électricité. La canicule, une raison supplémentaire pour entreprendre des travaux de rénovation énergétique Après la crise sanitaire, les ménages semblent peu enclins à l’idée de souscrire un prêt travaux pour la rénovation de leur résidence. Mais ceux qui habitent un logement mal isolé risquent bien de devoir s’y soumettre tôt ou tard. En effet, les très hautes températures enregistrées ces derniers jours rappellent, elles aussi, l’importance d’une bonne isolation. Puisque la température extérieure est insoutenable, il est préconisé de rester à l’intérieur. ImportantSi la maison est bien isolée, la température intérieure devrait suffire à se rafraîchir. Mais dans le cas contraire, il faudra avoir recours à la climatisation. Ce qui aura pour conséquence immédiate de faire grimper la facture d’énergies. Il faudra chercher de l’aide La crise sanitaire, mais surtout l’inflation, a fortement rogné le pouvoir d’achat des ménages et les empêche de contracter un prêt suffisant pour couvrir tous les travaux. Heureusement, le gouvernement, qui a fait de la chasse aux passoires thermiques l’une de ses priorités, a mis en place quelques dispositifs d’aides. Le propriétaire ou le locataire qui décide d’entreprendre des travaux de rénovation peut par exemple prétendre à l’aide gouvernementale MaPrimeRenov’. Cette dernière a d’ailleurs donné naissance à une déclinaison baptisée MaPrimeRenov’ Sérénité. Celle-ci s’adresse plus particulièrement aux ménages modestes. Les travaux qui en découlent doivent permettre à l’occupant de réduire de 35 % sa consommation énergétique. Il est judicieux de rappeler que MaPrimeRenov’ peut être cumulé avec l’éco-ptz. Ce qui permettra au porteur de projet de s’acquitter immédiatement du reste à charge. Autre piste à explorer pour financer les travaux, les aides accordées par les collectivités territoriales. Cette fois, le dispositif n’est pas prédéfini, chaque commune ayant sa propre politique.