Pour les acteurs bancaires français, la rentrée ne sera pas de tout repos. En effet, plusieurs questions délicates sont en attente de résolution avec un état d’urgence décrété pour certains établissements. Entre Natixis qui n’est plus cotée en Bourse, Société Générale qui doit gérer sa fusion avec le Crédit du Nord ou encore les établissements bancaires qui souhaitent redorer le blason du crédit à la consommation, les dossiers brûlants ne manquent pas. Les banques à la recherche d’une formule pour populariser à nouveau le crédit conso Depuis la crise sanitaire, les ménages sont peu enclins à emprunter et le marché du crédit a connu un repli assez conséquent, et ce, pour la majorité des établissements bancaires. Le prêt personnel, le crédit renouvelable, le crédit à la consommation, tous ont vu leur volume dégringoler de manière significative. Important Aujourd’hui, pour relancer la machine, les banques sont en train de se tourner vers le paiement fractionné, une solution qui s’apparente à un crédit à la consommation classique, mais dont les intérêts sont prélevés par petites touches. Ainsi, le paiement des intérêts ne pèse pas trop sur l’emprunteur. Pour se lancer sur le marché du paiement fractionné, BNP Paribas a investi jusqu’à 260 millions d’euros, une somme qui lui a servi à acquérir Floa Bank. Avec la même conviction d’exploiter un bon filon, BPCE a, de son côté, tenu à devenir actionnaire majoritaire chez Oney : la transaction s’est conclue en 2019 et a permis à BPCE de détenir 50,1 % de parts au sein de la banque en ligne. Une fusion pour Société Générale et une sortie de bourse pour Natixis Société Générale et Crédit du Nord qui joignent leurs forces ? Les négociations en vue de la fusion ayant été enclenchées, l’alliance pourrait bientôt voir le jour. Le plus gros du travail consistera à trouver un terrain d’entente entre la direction et les différents syndicats. Par ailleurs, la rentrée est également marquée par la sortie de bourse de Natixis. Sa maison-mère, BPCE a en effet réussi à acquérir 90 % de ses titres et ainsi à l’extirper du marché financier. Dorénavant, Natixis doit faire l’objet d’une profonde restructuration.