L’économie française a enregistré une belle croissance entre juillet et septembre. D’après les chiffres publiés par l’Insee, le PIB a progressé de +3 % au cours de cette période, et retrouvé son niveau d’avant-crise. Une très bonne nouvelle pour le ministère de l’Économie. Pour l’ensemble de l’année, la croissance du PIB devrait atteindre +6,6 % alors que le gouvernement table sur un rebond de +6,25 % dans le PLF 2022. Néanmoins, tout dépendra de l’évolution de la situation économique au cours du quatrième trimestre 2021. Pour sa part, l’Institut des statistiques anticipe un ralentissement (+0,5 %) en prenant en compte différents facteurs, comme la flambée des prix de l’énergie, l’inflation ou encore l’essoufflement de la croissance chinoise et américaine. Quoi qu’il en soit, le volume de dépenses de consommation des ménages avant et durant les fêtes de fin d’année sera déterminant pour la croissance de l’économie française. Progression de +5 % de la consommation des ménages ImportantPour le troisième trimestre 2021, la consommation des ménages a progressé de +5 %. Cette hausse a été portée notamment par l’augmentation des dépenses dans la restauration et l’hôtellerie (+59 %), ainsi que par la relance du commerce extérieur suite à l’arrivée des touristes étrangers dans le pays. Le dynamisme de l’économie au cours du dernier semestre dépendra ainsi du comportement de consommation des Français. Jusqu’ici, l’épargne accumulée durant la crise sanitaire, dont le montant devra s’élever à 170 milliards d’euros d’ici décembre 2021, est à peine entamée. Un grand nombre de ménages préfèrent financer leurs achats avec un crédit consommation. La croissance de la France parmi les plus fortes en Europe Avec une croissance du PIB de +3 %, la France arrive en deuxième position derrière l’Autriche (+3,3 %) en matière de dynamisme économique dans la zone euro. La relance de l’économie italienne a également été remarquable avec une progression de +2,6 %, contre +2 % pour l’Allemagne et +1,8 % pour l’Espagne. L’Hexagone doit cette performance à son économie tournée sur les services. De son côté, l’économie allemande qui repose en particulier sur le secteur industriel souffre des difficultés liées au manque de matières premières et au ralentissement des chaînes d’approvisionnement.