Les véhicules « propres » intéressent un nombre croissant de Belges. En effet, un tiers des personnes interrogées par Deloitte dans le cadre d’une enquête concernant les « consommateurs automobiles en 2021 » prévoient d’opter pour un modèle full électrique ou hybride pour leur prochaine voiture. La concrétisation de ces projets pourrait néanmoins être freinée par le prix et l’autonomie. Les motivations des potentiels acheteurs L’étude révèle que lors de leur prochain changement de véhicule, Un peu plus de 6 Belges sur 10 (61 %) vont rester sur un moteur thermique classique, tandis que 6 % se laisseront tenter par les modèles roulant au CNG, au LPG ou encore à l’hydrogène. Un tiers des sondés envisagent de s’offrir une voiture électrifiée, tous types confondus (100 % électrique, hybride rechargeable ou non). Ces 33 % de potentiels clients pour les automobiles fonctionnant avec une batterie électrique se disent motivés en premier lieu par les économies sur le carburant et l’aspect écologique. Certains disent apprécier les performances et le confort sonore de l’habitacle. Un entretien moins exigeant et les dispositifs incitatifs mis en place par l’État complètent la liste des arguments en faveur des voitures électriques. Les freins à un essor plus rapide des voitures électriques Malgré les atouts des e-voitures, des inconvénients sont également soulevés, en particulier en ce qui concerne les modèles totalement électriques. 28 % des participants à l’étude pointent du doigt le prix d’achat élevé. Malgré les aides gouvernementales, beaucoup doivent souscrire un crédit auto, qui alourdit la facture finale. ImportantLa question financière se classe d’ailleurs désormais en tête des préoccupations des acheteurs. En effet, seuls 28 % des sondés (contre 31 % lors de l’édition 2018 de l’enquête) craignent aujourd’hui pour la distance parcourue avec un plein. D’après Deloitte, L’insuffisance d’infrastructure de charge est également redoutée, même si plus de 6 personnes sur 10 (64 %) entendent privilégier leur installation à domicile. Enfin, les automobilistes s’inquiètent de la durée de la charge et de la sécurité de la batterie. ImportantLa situation devrait néanmoins évoluer en leur faveur grâce au déploiement de stations publiques et à la multiplication des offres, qui tend à tirer le coût vers le bas. Au cours des prochains mois, les professionnels estiment que Les prix varieront de 15 000 euros à 50 000 euros. Or le cabinet affirme que 45 % des consommateurs disposent d’un budget compris entre 15 000 euros et 30 000 euros, et 21 % sont prêts à investir jusqu’à 50 000 euros.