Une étude menée par un site spécialisé en collaboration avec l’institut de statistique INSEE lève le voile sur les charges qui plombent les finances des ménages français. Avec le loyer, des factures d’eau et d’électricité, des divers crédits et autres frais auxquels ils sont dans l’impossibilité de se soustraire, leurs dépenses obligatoires s’élèvent à 1 059 euros en moyenne par mois, soit 35 % des revenus nets. Cependant, le montant diffère selon la catégorie de la population et la région prises en considération. Des disparités entre les différentes catégories sociales ImportantParmi les sorties d’argent obligatoires qui pèsent le plus lourdement sur les familles, celles relatives à l’immobilier sont les plus conséquentes, notamment avec le loyer ou le remboursement d’un prêt (environ 656 euros). Les autres postes concernent le crédit automobile (198 euros) et le crédit à la consommation (161 euros). Si les charges incompressibles sont restées plus ou moins stables ces derniers mois, l’étude pointe de fortes différences financières entre les catégories sociales. Alors que les couples avec deux enfants dépensent en moyenne 1 487 euros par mois (soit 40 % de leur budget), ces frais représentent 64 % des revenus mensuels de ceux de catégories pauvres et modestes, contre 39 % pour ceux de catégorie moyenne. Des écarts dans les zones géographiques Autre constat, il existe un fort écart générationnel. Si les 18-34 ans issus des catégories socio-professionnelles les plus favorisées consacrent 1 511 euros dans les dépenses contraintes, soit 43 % de leur budget mensuel, les retraités dépensent près de 840 euros, ce qui correspond à 26 % de leurs revenus. Des disparités régionales sont également constatées. Les ménages en Île-de-France dépensent en moyenne 1 185 euros par mois, contre 935 euros en Normandie. Par rapport à 2020, quelques postes ont suivi une courbe ascendante cette année. Ainsi, l’achat de gasoil ou d’essence pour les déplacements en voiture grignote un peu plus le budget des ménages avec 108 euros mensuels contre 96 euros à la même période de l’année dernière. Par ailleurs, plus de la moitié des sondés avouent ne pas savoir comment s’y prendre pour minimiser ces charges fixes. Plus des deux tiers d’entre eux n’ont aucune idée des mesures à prendre pour réduire le montant de leur assurance auto ou celui de leurs frais bancaires.