En recul face à la plupart des monnaies les plus utilisées dans le monde, l’euro a perdu 7,5 % de sa valeur face à la devise américaine. Cette remontée du dollar contribue à la croissance de l’inflation en Europe, bien que les experts économiques affirment que ceci n’a que très peu d’impact sur l’augmentation des prix à la consommation. Pour ces spécialistes, il existe d’autres facteurs plus importants qui engendrent une poussée inflationniste, notamment la flambée des prix de l’énergie et des matières premières. La dépréciation de l’euro ne figure d’ailleurs pas sur la liste des préoccupations majeures de la BCE. Celle-ci déclare même que la faiblesse de l’euro favorise les exportations, et de ce fait, la compétitivité de la zone euro. La BCE maintient sa politique monétaire Contrairement à la FED et aux banques centrales d’autres pays comme le Canada et le Royaume-Uni, la BCE a décidé de maintenir sa politique monétaire inchangée. Important Ce qui signifie que la perspective d’une remontée significative du taux d’intérêt n’est pas encore envisagée. Pour les ménages qui souhaitent souscrire un crédit consommation pour financer leurs dépenses au quotidien ou leurs projets personnels, il s’agit d’une bonne nouvelle. Mais pour les entreprises et les industries, le recul de l’euro face au dollar contribue à l’envolée des prix des matières premières importées. L’augmentation des prix de ces produits achetés à l’étranger entraîne une hausse des coûts de production, laquelle se répercute sur les prix à la consommation. En ce moment, l’inflation en zone euro est de 4,1 %. Mais selon les experts économiques, ce phénomène n’est pas inquiétant, d’autres facteurs interviennent de manière plus directe, pour ne mentionner que la flambée du prix du gaz. L’euro pourrait encore se déprécier Selon certains analystes, la dépréciation de l’euro face au dollar pourrait se poursuivre jusqu’en 2023. Ils anticipent ainsi une progression de la devise américaine pour 2022. Et selon leurs estimations, l’euro devrait tomber à 1,10 dollar au cours de l’année prochaine. Cette tendance incite les investisseurs à délaisser la devise européenne au profit du dollar. Ceux-ci préfèrent diriger leurs placements vers les États-Unis ou vers d’autres pays où les taux sont susceptibles de repartir à la hausse très prochainement.