Selon la Banque de France, le paiement fractionné qui représente moins de 5 % des prêts à la consommation va connaître un développement fulgurant au cours des prochaines années. Une nouvelle réglementation va permettre d’assouplir les conditions d’accès à ce type de crédit et préserver les ménages de tous les risques de surendettement. Une pratique qui tend à se démocratiser Ce type de crédit consommation à court terme est encore un nouveau concept en France. Cependant, cette situation qui ne va pas durer. Selon une étude menée par le cabinet Deloitte, cette nouvelle forme de facilité de paiement fait en effet partie des changements qui vont devenir une habitude dans la vie des consommateurs. Le cabinet pense par ailleurs que la forte valeur ajoutée rattachée à ces changements ainsi que le développement des modes de consommation digitaux portent à croire que le paiement fractionné va connaître son apogée dans les années à venir. Julien Maldonato, auteur de l’étude, rajoute que Ce type de prêt va se développer de façon à devenir incontournable. Julien Maldonato Ce constat est partagé par les professionnels du secteur, dont Michael Hoffman, membre du conseil d’administration de Payments Europe. D’après lui, Les solutions de paiement comme le buy no pay later vont être multipliées par trois au cours des douze prochains mois. De réels avantages Important Ce mode de paiement en plusieurs fois présente un double avantage. D’un côté, il permet aux consommateurs d’échelonner le paiement de leurs achats personnels sur plusieurs semaines. De l’autre côté, cette solution offre aux commerçants la possibilité d’augmenter leur chiffre de ventes. Cependant, Il s’agit pour l’heure d’un marché de niche, Estime la Banque de France. Le paiement fractionné ne représente que 5 % des prêts à la consommation, soit 4,5 milliards d’euros d’encours par an. Selon Payments Europe, Bien que le paiement différé remporte un franc succès auprès des commerçants qui souhaitent satisfaire leurs clients, ils ne sont que 12 % à l’adopter. Ce ratio est faible par rapport à la moyenne en Europe (23 %) et l’écart reste important comparé à celui d’autres pays comme la Pologne et la Suède (environ 40 %).