Une étude de l’INSEE s’est penchée sur le poids des transports sur le budget des ménages français. Il en ressort que ces derniers ont dépensé en moyenne 13,7 % de leur revenu disponible annuel pour se déplacer en 2017. Quant à la voiture, sa part est conséquente étant donné que son coût annuel s’élevait à 4 732 euros en 2018, d’après les chiffres d’Adetec. Plus de 80 % de dépenses en transport Contrairement aux dépenses allouées au transport qui n’ont cessé de reculer depuis 2005, celles relatives à la voiture ont continué à grimper. Ces dernières années, la voiture est la dépense qui a le plus progressé pour les ménages et ce sont les personnes en grande difficulté financière qui en pâtissent le plus. Important Les Français consacrent environ 11 % de leur revenu disponible à la voiture et aux deux-roues motorisés, selon les statistiques de l’INSEE. Ce poste représente 81 % de leurs dépenses en transport. Ce qui coûte le plus cher, ce sont notamment l’achat de la voiture et le carburant, sans oublier l’entretien, l’assurance, le stationnement ou encore les frais associés. À noter qu’il est possible de souscrire un prêt auto pour financer l’achat d’une nouvelle voiture. Des inégalités entre les régions et les ménages L’étude de l’INSEE montre le poids important du coût de transport dans le budget des ménages aux faibles revenus. Se déplacer en voiture personnelle représente 20 % du budget pour les 10 % des foyers modestes, contre 11 % pour les 10 % des ménages aux revenus élevés. Les dépenses en carburant ont tendance à augmenter en fonction du niveau de vie. Autrement dit, les ménages aisés se déplacent davantage en voiture. Par ailleurs, le lieu d’habitation influe sur les dépenses liées au transport. Les personnes qui habitent hors des centres-villes consacrent 15 % de leur budget dans la voiture, contre 9 % pour celles qui résident en ville. Si la voiture coûte cher aux propriétaires, il en est de même pour l’ensemble de la société, d’après une étude du Trésor public. En effet, les frais payés par les automobilistes (taxes, péages…) ne couvrent qu’en partie les externalités négatives pour la collectivité (pollution, accidents…).