Les mesures d’incitation fiscale ont toujours été le moyen privilégié par le gouvernement pour influencer le comportement des ménages. À l’instar du bonus écologique destiné à favoriser l’adoption de la voiture électrique ou encore du dispositif Pinel visant à stimuler les investissements dans l’immobilier locatif, l’exécutif souhaite, cette fois, encourager l’embauche d’aide à domicile, via la mise en place d’un crédit d’impôt. Les aides à domicile, un corps de métier à soutenir La démarche du gouvernement est avant tout motivée par la lutte contre le chômage, mais également contre le travail clandestin. Grâce à ce dispositif d’incitation, les Français seront probablement plus enclins à faire appel à de tierces personnes pour leur venir en aide au quotidien, créant ainsi un nombre considérable d’emplois. Ceci peut aller de la femme de ménage au jardinier, en passant par le gardien, la baby-sitter ou encore l’auxiliaire de vie pour les personnes âgées. ImportantConcrètement, en ayant recours aux services d’aide à domicile, le particulier-employeur bénéficiera d’un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses engagées. En d’autres termes, il ne paiera que la moitié du salaire de la personne employée, le reste étant à la charge de l’État. Le crédit d’impôt sera toujours appliqué, que le prestataire reçoive ses émoluments directement de la main du particulier qui a fait appel à lui ou bien par l’intermédiaire de la société ou de l’agence qui l’emploie. Entrée en vigueur dès l’année prochaine Preuve qu’il s’agit d’un programme qui lui tient à cœur, le gouvernement a tenu à ce que le dispositif soit rapidement opérationnel. Les particuliers sollicitant ce type de services pourront profiter de leur crédit d’impôt dès le début de l’année 2022. Pour les personnes ayant besoin d’un accompagnement beaucoup plus méticuleux, telles que les personnes âgées ou celles souffrant d’un handicap incapacitant, le dispositif fera l’objet d’ajustements avant d’être déployé.