Les premiers chiffres de l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) ont été rendus publics à la mi-mai. Il en ressort que les aides à la rénovation ont bénéficié à 2,1 millions de logements individuels et collectifs. Les travaux entrepris ont permis de faire baisser la consommation d’énergie conventionnelle de 1,6 %. Les subventions publiques ont permis de rénover 2,1 millions de logements Pour son étude, l’ONRE s’est basé sur les résultats d’une analyse portant sur les travaux de rénovation énergétique dans les maisons individuelles (Tremi), ainsi que sur les bases de données concernant principaux dispositifs d’aide à la rénovation octroyés sur la période 2016-2019. ImportantLe rapport de l’Observatoire dresse un état des lieux des travaux d’économie d’énergie à travers le territoire. D’une part, il recense les biens résidentiels réhabilités et la diminution de la consommation énergétique conventionnelle obtenue en conséquence. D’autre part, il améliore sa connaissance des foyers concernés et de leurs logements. Enfin, il identifie les potentiels obstacles et les leviers à la réalisation des transformations nécessaires à l’augmentation de la performance énergétique des habitations. En 2019, les différentes aides ont accompagné les chantiers réalisés sur l’équivalent de 7 % du parc immobilier. Il s’agit du crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE), des certificats d’économie d’énergie, et du Programme Habiter mieux Sérénité destiné aux ménages aux revenus « modestes ». Ils permettent de boucler un plan de financement en minimisant le montant d’un éventuel prêt travaux. Les économies d’énergie ne sont pas toujours au rendez-vous ImportantPour les habitants de maisons individuelles, les économies globales pour l’année 2019 ont atteint 8,1 TWh, soit 2,5 % de la consommation énergétique conventionnelle de la totalité du parc. Néanmoins, le rapport indique que Seule une partie des rénovations sont synonymes d’accroissement de l’efficacité thermique des logements. D’après l’étude, Environ 2,3 millions sur les 3,1 millions de propriétés individuelles ayant fait l’objet d’une rénovation ont donné des résultats probants. Ses auteurs pointent du doigt la « négligence » de cet aspect, qui conduit même parfois à une hausse de la consommation, par exemple due à la pose d’un climatiseur ». Dans le détail, pour 2019, 49 % des économies d’énergie sont issues du remplacement des systèmes de chauffage et/ou de production d’eau chaude sanitaire. 38 % proviennent d’interventions liées à la toiture, ainsi qu’aux murs et planchers (les parois « opaques »). 5 % sont attribués à la rénovation des parois vitrées et des ouvertures. Cette tendance s’observe sur les 4 ans depuis 2016.