D’après une récente étude, un motard sur deux au Royaume-Uni projette d’adopter un modèle électrique dans les prochaines années. Les plus jeunes sont les plus enthousiastes lorsque l’on parle du passage à la motorisation électrique, qui offre une meilleure accélération. Cependant, des réticences demeurent, concernant l’autonomie et la durée de recharge des engins. Un motard britannique sur deux est disposé à s’offrir un engin électrique BikeSure Insurance Services, une enseigne britannique spécialisée dans l’assurance moto, dévoile les intentions et motivations des utilisateurs. 632 conducteurs de deux-roues motorisés ont ainsi participé à l’étude intitulée « Motos électriques : qui les achète et pourquoi ? » réalisée en mars 2021. Important46,7 % des participants ont exprimé leur souhait de s’offrir une moto ou un scooter électrique dans les prochains mois. Pour l’heure, seulement 3,6 % d’entre eux indiquent déjà posséder un tel engin. Mais bien qu’elles soient favorables à un moteur zéro émission, Important44 % des personnes interrogées n’approuvent pas l’interdiction de commercialisation des véhicules roulant à l’essence ou au diesel à partir de 2035 dans toute l’Europe. Les motards et automobilistes désireux de prendre de l’avance sur le passage à une solution plus propre peuvent profiter d’offres de financement variées. En fonction de leurs besoins, elles ont le choix entre le prêt auto ou moto classique, et les formules de location longue durée (LLD) et de leasing (LOA), qui connaissent un succès croissant. La moto électrique séduit, mais des freins demeurent Parmi les potentiels acheteurs d’une moto électrique, les jeunes sont les plus représentés. D’après BikeSure, Chez les moins de 25 ans, 58 % sont intéressés par une telle acquisition. Ce pourcentage tombe à 41 % dans la tranche des 55-64 ans et n’est plus que de 32 % chez les seniors de plus de 65 ans. Les principaux arguments en faveur de l’électrique sont : une vitesse d’accélération « inégalée » ; sa légèreté ; la discrétion de son moteur, moins bruyant qu’un engin à motorisation thermique ; l’économie, citée par 43,68 % des sondés. Mais des inconvénients viennent contrebalancer ces atouts. 65,08 % du panel critique la faible autonomie des deux-roues électriques, les conducteurs souhaitant pouvoir rouler plusieurs heures sans avoir à brancher leur engin. 51,11 % se préoccupent pour leur part du temps de recharge de la batterie. Ce sont les mêmes freins évoqués par les automobilistes, dont 12 % à travers l’Europe se disposés à basculer vers la mobilité électrique.