Actuellement au cœur des débats au Sénat, la ZFE ou Zones à Faibles Émissions est encore méconnue de la majorité des automobilistes. En effet, 60 % des Français ignorent tout de cette mesure qui concerne toutefois un grand nombre de véhicules circulant dans les grandes agglomérations. Le projet de loi Climat et résilience prévoit des ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants et y interdire la circulation des véhicules classés en Crit'Air 3, 4 et 5. Plus précisément, les voitures diesel construites avant 2011, et les véhicules essence immatriculés avant 2006 ne pourront plus circuler dans ces zones. Selon l’association 40 Millions d’Automobilistes qui conteste vivement ce dispositif, cette interdiction touche 7 véhicules sur 10 en France. Ainsi, cette dernière a décidé de lancer un vaste plan d’action baptisé « ZFE, Non aux Zones à forte exclusion » pour faire annuler ce dispositif, dont l’entrée en vigueur est prévue pour début 2025. Les véhicules à moteur thermique interdits de circuler dans une quarantaine d’agglomérations Important D’ici 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants deviendraient des ZES selon le projet de loi, soit une quarantaine de métropoles. Déjà instaurée à Paris ainsi que dans la métropole de Grand-Lyon et celle de Grenobles-Alpes, cette mesure s’étendra cette année à d’autres grandes agglomérations, comme : Aix-Marseille-Provence ; Nice-Côte d’Azur ; Montpellier-Méditerranée ; Toulon-Provence-Méditerrannée ; Rouen-Normandie ; Toulouse Métropole ; Eurométropole de Strasbourg. Les propriétaires des véhicules classés Crit'Air 3, 4 et 5 seraient alors contraints d’acheter une nouvelle voiture moins polluante même si l’ancienne était encore en parfait état. Afin de financer cette acquisition, ils peuvent recourir à un crédit auto. Avec l’aide d’un courtier, il est facile d’accéder aux offres les plus pertinentes du marché. Le gouvernement ne fera pas marche arrière Sans aucun doute, l’application de ce dispositif dans toutes les métropoles françaises pénalisera un grand nombre d’automobilistes, mais selon les observateurs, le gouvernement ne fera pas marche arrière. D’autant plus que le choix des ZFE a été effectué après concertation avec les collectivités territoriales concernées. L’association envisage malgré cela de poursuivre sa démarche et d’entreprendre une action juridique. Celle-ci visera en particulier l’article 27 du projet de loi Climat et Résilience.