Dans le cadre de la lutte contre les passoires énergétiques, le Diagnostic de performance énergétique (DPE) mis en place en 2006 a fait l’objet d’une refonte le 1er juillet dernier. Des améliorations ont notamment été apportées sur la méthode de calcul, la lisibilité de l’étiquette, l’opposabilité du nouveau DPE et les recommandations visant à améliorer les performances énergétiques du logement. Une uniformisation de la méthode de calcul Le ministère de la Transition écologique entend accélérer la rénovation énergétique des bâtiments, dont le DPE est l’un des éléments majeurs. Après concertation avec les professionnels de l’immobilier, les acteurs de la rénovation énergétique et des associations de consommateurs, un nouveau DPE est en vigueur depuis le début de ce mois et est valable 10 ans. Important Cette nouvelle version apporte plusieurs nouveautés majeures. Par exemple, la méthode de calcul a été révisée pour être applicable de façon homogène à tous les logements. Elle ne se base plus sur les factures d’énergie, mais prend en compte d’autres paramètres comme le bâti (surface, orientation…), la performance de l’isolation (murs, fenêtres…) ou le système de chauffage. La fiabilité du mode de calcul permet de rendre le dispositif pleinement opposable sur le plan juridique, tout comme les autres diagnostics du bâtiment. Par ailleurs, le DPE remanié arbore un nouveau design. Il est dorénavant plus facile à lire grâce à la présence de deux étiquettes, lesquelles comportent chacune 7 classes allant de A à G. L’étiquette « énergie » indique la consommation d’énergie primaire du bien alors que l’étiquette « climat » apporte des précisions sur ses émissions de carbone. Le DPE est désormais affiché sur les annonces immobilières pour renseigner les potentiels acquéreurs sur la qualité énergétique d’un bien immobilier. À noter : pour ceux qui souhaitent rénover leur logement, différents dispositifs ont été mis en place par l’État pour les aider à financer leur projet. Parmi celles-ci figurent MaPrimeRénov’, les aides de l’Anah, l’éco-prêt à taux zéro ou encore la TVA à taux réduit 5,5 %. Ceux-ci sont bien entendu cumulables avec un prêt travaux classique. Une orientation en termes de travaux de rénovation Le nouveau dispositif se distingue aussi par son design plus engageant. En effet, il comporte des recommandations utiles à l’acheteur, au propriétaire ou au locataire sur les moyens à adopter pour économiser de l’énergie. Il s’agit de conseils de bon usage et de bonne gestion du bâtiment et de ses équipements, ainsi que des possibilités d’amélioration en matière de rénovation énergétique et de l’estimation des coûts des travaux à entreprendre dans le logement.