Lorsqu’un propriétaire veut mettre un logement en location, il ne suffit pas de trouver un candidat et de signer un bail. D’après la plateforme de gestion locative en ligne Flatlooker, divers incidents peuvent représenter un coût non négligeable pour le bailleur. Les travaux de plomberie et de chauffage sont les plus onéreux. Le coût des incidents a baissé entre 2019 et 2020 L’analyse d’un panel de biens anciens a permis à Flatlooker de tirer une tendance concernant la fréquence et le coût des incidents auxquels sont potentiellement confrontés les propriétaires de logements en location, et qu’ils doivent intégrer à leur budget. Important Le premier enseignement de cette étude est la baisse de 60 % du montant des dépenses, passé de 240 euros à 96 euros entre 2019 et 2020. Nicolas Parisot, cofondateur de la plateforme, attribue ce repli à la crise sanitaire. Il explique que Pendant le confinement, de nombreux Français ont déserté leur domicile habituel, tandis que les télétravailleurs se sont débrouillés tous seuls pour régler les anomalies relevées dans leur logement. Nicolas Parisot L’an dernier, des milliers de ménages ont d’ailleurs aménagé, rénové ou décoré leur intérieur, parfois en souscrivant un prêt travaux. Les problèmes les plus coûteux et les plus fréquents La plomberie et le chauffage se retrouvent une fois de plus en tête du classement des plus gros postes de dépense avec 41 % du budget consacré chaque année aux incidents. L’électricité (11,3 %) et la serrurerie (14 %) complètent le trio de tête, suivies par les huisseries (7,5 %). En plus d’être les plus onéreux, les problèmes liés à la plomberie et au chauffage affichent la fréquence la plus élevée, car ils surviennent tous les ans, tandis que les soucis relatifs à l’électroménager/l’ameublement apparaissent généralement tous les 2 ans. Quant aux dégâts des eaux, ils sont à envisager tous les 30 mois environ, quand les réparations portant sur l’électricité, la serrurerie et l’huisserie doivent être prévues tous les 3 ans. D’après Flatlooker, L’humidité, l’aération ou la VMC sont les types d’incidents les plus rares, puisqu’ils ne se produisent que tous 5 ans. Les propriétaires ont en moyenne 25 sujets à gérer chaque année Le spécialiste identifie un total de 25 sujets à traiter chaque année par un propriétaire bailleur. Parmi eux, 15 qui concernent les tâches administratives sont prévisibles. Une dizaine d’autres sont en revanche imprévues, dont 7 sur l’aspect administratif et 3 sont techniques. D’après l’étude, La résolution des incidents techniques nécessite 5 à 6 échanges, contre 2 pour les questions d’ordre administratif. Important La plateforme souligne néanmoins l’importance de relativiser ces chiffres, qui dépendent de plusieurs paramètres, dont l’âge de la construction, ou encore l’assiduité des occupants et de la copropriété en matière d’entretien. Si les travaux durent plus de 21 jours, la loi autorise le locataire à réclamer une réduction de loyer et en cas d’impossibilité d’habiter le logement pour cause de travaux, la rupture du bail sans préavis ni pénalités est possible.