Les ministres de l’Économie, du Logement et celui chargé des PME viennent d’avancer plusieurs solutions face à l’inflation du coût des matières premières et aux problèmes d’approvisionnement auxquels sont confrontées les entreprises du BTP. Ils appellent les acteurs publics à ne pas appliquer de pénalité de retard si ce dernier est dû à une pénurie de matériaux. Un soutien jugé insuffisant Malgré la mise en place d’un comité de soutien, les professionnels martèlent que les aides restent insuffisantes. Selon Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), De nombreux entrepreneurs sont obligés d’interrompre les chantiers et d’astreindre leurs employés au chômage partiel à cause du déficit de matériaux. Plusieurs contrats ont également été annulés au vu de l’augmentation des prix des matières premières. Olivier Salleron Le patron de la FFB a également rajouté que Les professionnels sont confrontés au problème d’assèchement des permis de construire, surtout pour ceux qui travaillent dans le secteur des logements collectifs en zone tendue (une chute de -25 % sur 12 mois). Olivier Salleron Si vous avez décidé de mettre en suspens votre projet de construction à cause de cette situation, vous pouvez toujours contracter un prêt travaux pour améliorer le confort de votre logement actuel. Les conséquences directes ImportantLes difficultés liées à l’obtention de permis de construction vont avoir des conséquences directes sur les mises en chantier même si ces dernières ont connu une hausse de -11,9 % pendant le premier trimestre 2021. La situation ne va pas s’améliorer en 2022, ce qui va fragiliser l’ensemble du secteur. La réticence des maires à délivrer les permis de construire est la cause principale du problème malgré la volonté du gouvernement à soutenir le secteur de la construction. La position des élus locaux pousse également la population à s’opposer aux constructions d’immeubles. Il est important de souligner que ce ne sont pas toutes les autorités locales qui bloquent la construction. Certaines d’entre elles imposent une phase de pré-instruction, ce qui repousse les délais. D’autres demandent à réduire le nombre d’étages, sinon le permis ne sera pas accordé. Enfin, la baisse de la construction de logements va engendrer une hausse des prix des logements neufs.