Ayant bénéficié de la possibilité d’ajourner le remboursement de leurs emprunts, les entreprises belges ne se sont pas empressées de souscrire de nouveaux prêts auprès de leurs banques. Cette tendance a fait reculer la demande de crédits professionnels en Belgique au cours des trois premiers mois 2021. Ce qui a entraîné un repli du volume de production. Celui-ci a en effet chuté de -4,4 % par rapport au trimestre précédent. À noter que l’encours des prêts des entreprises s’est élevé à 174,7 milliards d’euros à la fin du premier trimestre. Un niveau record, selon les observateurs. En Belgique, la demande de crédits aux entreprises s’est repliée de -0,1 % sur un an Comparée au niveau enregistré au cours du premier trimestre 2020, la demande de crédits par les entreprises s’est repliée de -0,1 % en Belgique. Par ailleurs, les statistiques de la Banque centrale européenne ont fait état d’une augmentation du volume des prêts octroyés aux professionnels des secteurs de l’industrie et du commerce, respectivement de : +7 % en février ; +5,3 % en mars ; +3,2 % en avril. En tout cas, les observateurs ont remarqué un retour progressif de la confiance des entreprises. Celle-ci est même à son plus haut niveau au mois de mai. ImportantLa demande de crédits d’investissement devrait ainsi rebondir d’ici la fin de l’année. D’autant plus que les banques belges affirment avoir assoupli les conditions des prêts professionnels afin de favoriser la relance des activités économiques. En France, le prêt garanti par l’État a été prolongé jusqu’à la fin de l’année 2021 En France, un certain nombre de mesures d’aides pour les entreprises ont été annoncées par le gouvernement depuis le début de la pandémie, dont le prêt garanti par l’État (PGE). ImportantLancé en, mars 2020, ce dispositif est disponible jusqu’à la fin 2021. Les entreprises françaises de toutes tailles, à l’exception des sociétés financières et des sociétés civiles immobilières, peuvent y accéder. Le PGE est remboursable sur un an, mais les entreprises ont la possibilité d’amortir leurs prêts sur une durée de 6 ans. À la demande de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, les banques ont accepté d’examiner un report d’une année du remboursement pour les entreprises, dont la finance est affectée durement par les effets de la crise.