Faire de la prévention une priorité. Voici l'objectif principal de la mise en place du " service sanitaire ". Celui-ci consiste pour les 47 000 futurs médecins, sages-femmes ou infirmiers en 3ème année, de mener des campagnes de prévention concernant l'alcool, le tabac ou encore concernant les bienfaits d'une bonne alimentation auprès d'écoliers, de collégiens, de lycéens ou encore d'entreprises. 50 000 étudiants en santé seront concernés en 2019 Les étudiants en médecine, en maïeutique, soins dentaires, infirmiers et en kinésithérapie seront les premiers concernés par cette réforme. Cela représente 47 000 étudiants qui devront effectuer ce service sanitaire dès la rentrée 2018. À partir de 2019, le service sera généralisé à l'ensemble des étudiants en santé, soit 50 000 étudiants au total. En outre, il sera étalé sur 3 mois et sera obligatoire pour l'obtention du diplôme. Des territoires précurseurs À partir du mois de mars, Angers, Clermont-Ferrand, Caen et Dunkerque seront les villes pilotes du service sanitaire. Pourquoi ces villes ? Ce sont des territoires ou le renoncement aux soins est plus important que la moyenne nationale. Le but est de lutter contre les inégalités liées à l'accès aux soins tout en privilégiant la prévention (sélectionnez votre mutuelle santé en fonction de vos besoins). La prévention qui est par ailleurs, la principale stratégie par le gouvernement pour faire face aux coûts sociaux colossaux liés au tabac (26,6 milliards d'euros), à l'obésité (20,4 milliards d'euros) et à l'alcool (15 milliards d'euros). " La prévention est une priorité de notre stratégie nationale de santé. L'enjeu de demain, c'est comment préserver son capital santé. Nous formons aujourd'hui nos professionnels aux soins, ils doivent également être imprégnés de la culture de la prévention. ", souligne la ministre de la santé, Agnès Buzyn.