LocService, expert en location entre particuliers, a réalisé une étude sur l’état du marché des logements étudiants en Occitanie. Il en ressort qu’il existe encore des zones où les loyers sont plus « accessibles ». Et à travers cette enquête, LocService a pu dresser un panorama détaillé du marché du logement étudiant. Près de 9000 annonces de locations étudiantes ont ainsi été scrupuleusement analysées. De bonnes affaires du côté de Tarbes Comme il doit faire face à beaucoup de charges, notamment les frais d’études, la nourriture ou même l’assurance habitation de sa résidence, trouver le loyer le moins cher devient pour l’étudiant une nécessité cruciale. L’évidence saute aux yeux : d’une ville à l’autre, la mensualité de location pour un bien équivalent peut varier de plus de 160 euros. Important Parmi toutes les requêtes émanant d’étudiants et passées au crible en Occitanie, plus de la moitié (56 %) portent sur des studios ou des appartements de type T1. Les montants des loyers, charges comprises, pour ce type de logement, connaissent cependant des variations significatives dans les principales agglomérations de la région. Ainsi se hissent en tête Montpellier (518 euros) et Toulouse (495 euros), suivies de Nîmes (427 euros) et Perpignan (412 euros). Important En revanche, c’est à Tarbes qu’on retrouve un niveau de loyer abordable pour les étudiants en quête d’un studio en Occitanie (332 euros). Au cours de l’année écoulée, une baisse de 1,5 % a même été constatée dans les Hautes-Pyrénées. Albi (352 euros) et Narbonne (383 euros) montent sur la deuxième et la troisième marche du podium. Cependant, dans les villes de Nîmes et Perpignan, ils ont augmenté de 4 % au cours de la même période. Une demande en recul à Toulouse Toujours selon la même enquête, plus de trois quarts des recherches de logements étudiants se concentrent sur Toulouse et Montpellier, ce qui tend à confirmer l’engouement porté à ces deux agglomérations. Toutefois, une tendance nette à la baisse se dessine du côté de la ville Rose (33 % l’année précédente, contre 44,7 % avant la crise). Malgré les loyers élevés, Montpellier concentre 44,4 % des requêtes étudiantes dans la région. Nîmes complète le trio de tête avec une part marginale de 3,3 %... Excepté à Montpellier (2,49 demandes étudiantes pour une offre de logement), le marché demeure relativement assez accessible pour les locataires. Des loyers qui n’ont quasiment pas bougé En Occitanie, le coût moyen d’un logement, charges comprises, demeure relativement stable. Seules exceptions notables : les chambres chez l’habitant ou en colocation, pour lesquelles les loyers ont connu une hausse de 3 % au cours des douze derniers mois. Malgré cette progression, le choix d’une chambre indépendante ou du « cohébergement » reste l’alternative la plus économique pour les étudiants. A retenir Concernant les logements étudiants en Occitanie, Tarbes se démarque avec les loyers les plus bas (332 euros) pour les studios. Malgré la prédominance de Toulouse et Montpellier dans les recherches, la ville Rose fait face à une baisse de la demande. Les loyers restent stables dans la région, à l’exception des chambres chez l’habitant ou en colocation qui ont connu une augmentation de 3 %.