Le déploiement des Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en 2024 vise à inciter les Français à abandonner leurs voitures thermiques, bien avant l’échéance fixée par l’UE en 2035. Cependant, les résultats d’un Baromètre annuel mené par CSA, Allianz France et l’expert en mobilité Franck Cazenave, révèlent que les obstacles demeurent nombreux pour les automobilistes qui hésitent encore à passer à l’électrique. La moitié des Français favorables à l’électrique Bien que 67 % des Français soient au courant de l’interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs d’ici 2035, seules 51 % des personnes interrogées se disent favorables aux véhicules électriques, et seulement 6 % pensent qu’ils devraient remplacer leurs véhicules thermiques. Les conducteurs ruraux sont les moins susceptibles d’avoir accès à une borne de recharge dans le cadre de leurs déplacements quotidiens, contrairement aux conducteurs urbains. Des freins tenaces à la conversion ImportantLe manque d’autonomie (56 %) et le prix d’achat plus élevé (49 %) sont les deux principaux freins à l’adoption de la voiture électrique, selon l’étude. Les controverses écologiques liées à la fabrication et au recyclage des batteries ainsi que les craintes de pénurie d’électricité et de hausse des prix de l’énergie constituent d’autres obstacles. Les résultats montrent par ailleurs que moins de la moitié des personnes interrogées considèrent que les voitures électriques sont la solution d’avenir pour la mobilité. En outre, près de 39 % des Français pensent que la recharge de batterie dans l’espace public pourrait coûter moins cher que le plein d’essence, une idée qui n’est pas tout à fait exacte. Allianz France, qui accompagne depuis près de 10 ans le déploiement de la mobilité électrique, s’efforce de promouvoir les nouvelles mobilités et les déplacements écoresponsables en proposant une offre complète, incluant une assurance auto adaptée, pour les clients qui décident de passer à l’électrique. Toutefois, il est clair que la transition vers le tout électrique est encore longue et que de nombreux obstacles doivent être surmontés pour convaincre les Français à adopter ces véhicules. A retenir Selon un Baromètre annuel mené par CSA, Allianz France et Franck Cazenave, seuls 51 % des Français sont favorables aux voitures électriques, principalement en raison du manque d’autonomie et du prix élevé. Seulement 6 % envisagent de remplacer leur voiture thermique. Bien que la transition vers les voitures électriques soit encouragée par le déploiement des Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) en 2024, les obstacles restent nombreux.