Assurance emprunteur et pratique de sport d’hiver : attention au contrat

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 22 février 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 22 février 2023 09:58 par la Rédaction Meilleurtaux

Avec les vacances d’hiver qui approchent, de nombreux Français se préparent à les passer à la montagne. Cependant, si cela implique la pratique de sports tels que le ski, le snowboard ou de tout autre sport de montagne, il est important d’en informer son assureur, car ces activités sont considérées comme dangereuses.

Les sports classés à risques par les assureurs

Lors de la souscription d’une assurance emprunteur, il est nécessaire de fournir des informations sur sa santé et sur les activités pratiquées qui pourraient comporter des risques. Cela comprend notamment le travail effectué et la pratique de sports.

Si certaines activités sportives ne nécessitent pas de déclaration particulière, ce n’est pas le cas des sports de montagne.

ImportantIls sont en effet classés dans la catégorie des sports à risque. Cela concerne tous les sports de glisse sur neige, mais aussi le parapente, les sports en eaux vives, le deltaplane, l’escalade et l’alpinisme.

Des nuances pour le ski et les nouveaux sports de glisse

Pour les sports de glisse, les assurances de prêt font tout de même la différence selon le niveau de pratique.

Ainsi, si l’activité est pratiquée en loisir, aucune clause particulière n’est nécessaire. En revanche, si le sport est pratiqué en compétition, que ce soit en amateur ou professionnel, il faut le déclarer pour bénéficier d’une couverture en cas d’accident.

Il convient de préciser que la pratique du hors-piste est considérée à part. Les assurances ne prennent pas en charge les indemnités en cas d’accident survenu hors des pistes balisées. Toutefois, il est important de le déclarer pour obtenir un contrat adapté si l’on est un adepte inconditionnel du hors-piste.

En résumé, pour ceux qui pratiquent un sport de glisse en compétition, un contrat particulier est nécessaire. En revanche, si l’activité est pratiquée en loisir, aucune clause spécifique n’est requise, sauf en cas de pratique du hors-piste. Dans tous les cas, il est essentiel de vérifier toutes les clauses d’exclusion de garanties.

Pour rappel, les sports de glisse sur neige sont responsables en moyenne de 145 000 accidents par an.

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La rédaction Meilleurtaux