Le rachat de crédit permet de mieux gérer son budget mensuel et sur le long terme. Pour obtenir davantage de liberté financière, il est possible de faire racheter son regroupement de crédits. Les taux d’intérêt doivent cependant avoir un écart de 0,7 point au moins. L’acheteur peut être le créancier actuel de l’emprunteur ou un autre établissement financier. Le rachat de crédit est la solution pour retrouver une certaine stabilité financière, même en situation d’endettement. Les prêts de différentes natures sont regroupés pour que l’emprunteur bénéficie d’une mensualité unique et d’une seule échéance. Le coût mensuel revient en outre moins cher, dégageant ses finances. L’emprunteur peut alors penser sereinement à de nouveaux projets ou contracter de nouveaux crédits. Quand les mensualités sont toujours trop lourdes, l’emprunteur peut demander un rachat de regroupement de crédits. Le taux d’endettement tolérable est d’ailleurs de 35 %. Au-delà, l’emprunteur est considéré comme potentiellement insolvable. En l’absence de projet en particulier, le rachat augmente le reste à vivre et prévient un surendettement. Les profils pour un rachat de regroupent de crédits Le rachat de crédit concerne les différents types de prêts : à la consommation, immobilier, découvert, etc. Afin de devenir l’unique créancier, l’établissement qui a racheté les prêts solde immédiatement toutes les créances concernées. Pour les sommes très importantes, il faudra aussi ajouter une garantie solide comme une caution hypothécaire. Au fil du temps, l’emprunteur peut avoir besoin de davantage de liberté financière. Il peut alors songer à un nouveau rachat de crédit. L’objectif est de négocier la durée du remboursement et le taux d’intérêt. Afin de valider la demande, les établissements financiers tiennent compte de la situation financière, personnelle et professionnelle de l’emprunteur. Les documents à présenter incluent : Une pièce d’identité et un livret de famille ; Un certificat de résidence datant de trois mois au plus ; Un justificatif de perception d’allocations, si c’est le cas ; Une taxe foncière pour les propriétaires ; Le relevé d’identité bancaire ; Les trois derniers relevés bancaires et bulletins de paie (ou bilans) ; Le plus récent avis d’imposition ; Le tableau d’amortissement détaillant les crédits en cours. Les éléments à prévoir En plus des frais de dossier, le coût du rachat inclut une indemnité de remboursement anticipé et un transfert de garanties. Il est en général possible d’effectuer un nouveau rachat deux après le premier. Même si la situation financière de l’emprunteur est délicate, il faut respecter un délai minimum d’une année. Renégocier un rachat de crédit n’est pas possible. Néanmoins, l’emprunteur peut solliciter un établissement financier pour racheter son rachat de crédit. La démarche peut cependant ne pas aboutir. Ce sont les cas de : Surendettement de l’emprunteur ; Inscription au FICP (fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers) ; Inscription au FCC (fichier central des chèques) de la Banque de France. Les établissements financiers proposent différentes options pour un rachat de crédit. Pour trouver la solution qui convient à ses besoins, il est possible de solliciter un courtier ou d’effectuer une simulation en ligne. Avant de signer le nouveau contrat, l’emprunteur dispose d’un délai de réflexion d’une dizaine de jours. 14 jours sont accordés pour un crédit à la consommation et 10 jours dans le cas d’un crédit hypothécaire. Les créances sont soldées immédiatement après la signature et le paiement de la nouvelle mensualité peut commencer. Les points essentiels : L’objectif du rachat de crédit est de diminuer davantage les mensualités et de prolonger l’échéance ; Un nouveau rachat survient en général deux ans après le précédent ; Quelle que soit la nature des prêts, le rachat est toujours envisageable ; Une garantie solide est indispensable pour les sommes importantes ; Les chances d’obtenir un nouveau rachat sont faibles pour les personnes surendettées ou fichées ; Les sociétés financières prennent en compte les informations personnelles, professionnelles et financières de l’emprunteur ; Le délai de réflexion est de 10 ou 14 jours selon la nature des crédits.