Avant d’accorder un crédit immobilier, la banque s’assure de pouvoir récupérer les fonds avancés en cas de difficulté de son client. Pour cela, elle exige une garantie financière, généralement une caution ou une hypothèque, dont le choix dépendra de plusieurs facteurs. Quand faut-il choisir une hypothèque ? Avant d’accorder un crédit immobilier, la banque s’assure de la solvabilité de son client, à travers une étude minutieuse de son dossier. Pour autant, l’emprunteur n’est pas à l’abri d’un éventuel accident de la vie qui peut rendre difficile le remboursement de son prêt. Ainsi, pour minimiser les risques d’impayés, une garantie financière est souvent imposée par l’établissement de crédit, les plus répandus étant l’hypothèque et le cautionnement. L’hypothèque est une garantie prise par la banque qui l’autorise à réaliser la saisie du bien immobilier lorsqu’elle n’est pas remboursée dans les délais prévus. Celle-ci doit être établie par un notaire et publiée au service de la publicité foncière. Le crédit immobilier peut être assorti d’une hypothèque qu’il soit destiné à financer une construction, des travaux, d’une partie du prix de vente ou même dans le cas d’un rachat de crédits ou de financement de frais d’acte. Si l’on n’a pas l’intention de revendre le bien dans l’immédiat, plus précisément avant la fin du prêt, l’idéal serait alors dans ce cas de souscrire une hypothèque. C’est par exemple le cas d’un époux qui souhaite se constituer un patrimoine immobilier qui pourra être légué plus tard aux enfants, ou d’un couple de retraités qui décide d’emménager dans une maison plus petite, plus adaptée à leurs besoins. Pour les emprunteurs qui souhaitent revendre le bien avant la fin de l’hypothèque, des frais d'inscription hypothécaires et de main levée seront prévus, dont les coûts sont respectivement de 1 % et 0,5 % du montant de l’emprunt, soit 2250 euros pour un crédit de 150 000 euros. Le cautionnement : idéal pour un achat-revente Le cautionnement est la solution la moins chère et convient particulièrement pour les prêts d’un faible montant. Certes, le coût de départ est légèrement plus élevé (entre 2 % et 2,5 % du montant du crédit), mais une partie des cotisations sont restituées à l’emprunteur à l’issue du contrat de crédit. Si le bien est susceptible d’être revendu avant la fin de l’emprunt, comme c’est le cas pour une opération d’achat-revente, il convient de garantir le financement du crédit par un cautionnement, tout en bénéficiant du maintien du taux dans le cadre d’un transfert de prêt.