2,5 milliards d’euros de baisse pour le revenu disponible total des ménages. Et pour cause : les cotisations retraite occasionnées par la réforme Touraine. En 2015, les calculs effectués par l’INSEE ont abouti à un résultat de sondage assez intéressant. En effet, suite aux enquêtes réalisées par cet organisme, il a été prouvé que le niveau de vie des Français a retrouvé un certain équilibre. 10% des Français les plus pauvres ont vu leur niveau de vie s’améliorer de 0,5%. Cette augmentation a été occasionnée par la revalorisation du RSA, qui de son côté a connu une hausse de 2%. Par ailleurs, pour 30% des ménages les plus aisés, le niveau de vie s’est vu réduire de 0,3%. De nouvelles mesures pour l’amélioration du niveau de vie Les mesures prises par le gouvernement Valls ne font pas exception à la règle générale de la politique de redistribution. En effet, avec de telles stratégies, si certains trouvent leurs profits, d’autres peuvent en sortir perdants. L’INSEE a publié son « Portait social 2016 », afin de démontrer le changement connu par les Français sur une période d’une année. Ainsi, selon ses propos, cet organisme affirme que « Sur la seule année 2015, les mesures nouvelles ont entraîné une hausse du niveau de vie de 0,5% des 10% des ménages les plus modestes et une baisse du niveau de vie de l'ordre de 0,2% à 0,3% des 30% des ménages les plus aisés ». Réduction des inégalités sociales Les réformes sur les prestations sont considérées comme étant les causes directes des évolutions constatées par rapport au niveau de vie des Français. Parmi elles, la progression connue par la modulation des allocations familiales détient la première position. En effet, la diminution des« allocs » dédiée aux ménages aisés a eu un effet positif sur la réduction de l’inégalité. Selon l’INSEE, cet impact aurait atteint les 22%. En revanche, les enquêtes ont révélé que ce dispositif a occasionné une perte évaluée à une moyenne de 1.370 euros pour 590.000 ménages. Ce qui amène à penser que cela n’aura été bénéfique pour personne. Parallèlement, un tiers de la réduction des différences de niveau de vie trouve son sens dans l’application de la décote sur le plan conjugal et grâce à la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu. Ce qui occasionne une hausse du revenu disponible pour les ménages modestes, qui d’ailleurs, sont les plus concernés par cette situation, leur permettant ainsi de se sortir d’une situation d’endettement en procédant à un rachat de crédit. Pour sa part, en étant revalorisé de 2%, le RSA actionne une diminution de 11% des inégalités sociales.