Au printemps 2017, la Banque de France se sépare de l’hôtel particulier du XVIIIe siècle qu’elle occupe actuellement au Havre pour intégrer des locaux flambant neufs situés non loin de là. Un changement d’adresse qui n’impactera pas ses services au public. Nouveau local moderne et plus ergonomique Ce déménagement s’inscrit dans une démarche de modernisation et de réorganisation générale de son réseau. Plusieurs évolutions ont en effet eu lieu ces dernières années, rendant les locaux actuels trop grands et inadaptés. D’une part, l’institution a cessé les opérations de change et de réception de fonds par les transporteurs. D’autre part, l’automatisation et la numérisation des tâches ont considérablement réduit le nombre de salariés du bâtiment havrais. Toutefois, le Havre restera le front office, chargé d’accueillir le public. Ailleurs, outre le bureau de Dieppe, le back-office sera assuré par les représentations rouennaise et caennaise. Si le nouvel espace loué au numéro 22 de l’avenue René-Coty au Havre est de dimensions plus modestes (300 m²), il a l’avantage d’être neuf et d’avoir une façade directe sur la rue. L’intérieur sera plus ergonomique, doté d’un accès pour les personnes à mobilité réduite. Même le mobilier sera remplacé, tous les anciens équipements devant être cédés lors d’une vente aux enchères prévue pour le 3 décembre sur place. L’hôtel particulier deviendra quant à lui une résidence pour personnes âgées. Pas de changement dans les missions de la Banque de France En dépit de ces bureaux de moindre superficie, la Banque de France maintient toutes ses missions, tant auprès des particuliers que des acteurs économiques. Ainsi, elle continue par ailleurs à veiller à l’application de la politique monétaire définie par le Conseil des gouverneurs, et à maintenir la stabilité financière. Par ailleurs, au travers de commissions spéciales, elle continue notamment de traiter les cas de surendettement. En 2015, dans les départements de Seine-Maritime et de l’Eure, 9 127 dossiers ont été reçus, et l’endettement moyen s’élevait à 39 157 €. L’institution constate en outre qu’il existe différents types de créanciers en plus des banques comme un bailleur, un FAI ou un opérateur téléphonique, EDF… Mais avec les réformes successives, ses interventions ont d’ailleurs évolué. Depuis cette année, les ménages en difficulté sociale bénéficient d’un accompagnement pour maîtriser leur gestion budgétaire. Dans le contexte de taux bas actuel, ces derniers, s’ils cumulent les dettes, peuvent recourir au rachat de crédits pour diminuer leurs mensualités.