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Quelle est la différence entre le compromis et la promesse de vente ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 26 mars 2025 .
Temps de lecture : 12 min

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Signer un contrat avec des clauses suspensives

L’achat ou la vente d’un bien immobilier est une étape importante, souvent marquée par des termes techniques qui peuvent prêter à confusion. Parmi eux, le compromis de vente et la promesse de vente sont deux avant-contrats essentiels, mais en quoi diffèrent-ils réellement ?

Ces accords préparent la vente définitive, mais leurs implications juridiques, leurs avantages et leurs inconvénients varient. Pourquoi choisir l’un plutôt que l’autre ? Quels sont les risques et les protections offerts à l’acheteur et au vendeur ? Dans cette page, nous décryptons ces deux dispositifs pour vous aider à faire le bon choix et à sécuriser votre opération immobilière.

L'essentiel à retenir

  • Différence entre compromis de vente et promesse de vente : Le compromis de vente engage les deux parties, tandis que la promesse de vente engage uniquement le vendeur.
  • Nature juridique : Le compromis de vente est un avant-contrat, la promesse de vente est un contrat unilatéral.
  • Délai de rétractation : Le compromis de vente offre un délai de rétractation de 10 jours, contre 7 jours pour la promesse de vente.
  • Dépôt de garantie : Le dépôt de garantie est obligatoire dans un compromis de vente, facultatif dans une promesse de vente.
  • Conséquences en cas de désistement : En cas de rétractation de l'acheteur, il perd le dépôt dans un compromis de vente mais peut le récupérer dans une promesse de vente.
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Définitions et rôles des avant-contrats

La promesse de vente

De son nom complet “promesse unilatérale de vente”, ce contrat est un engagement unilatéral, comme son nom le laisse entendre. Ainsi, seul le vendeur s’engage à vendre son bien à un acheteur, à un prix et selon des conditions déterminées. Le bénéficiaire, lui, dispose d’une option d’achat qu’il peut lever ou non.

Il bénéficie aussi d’un délai de rétractation de 10 jours calendaires pour faire marche arrière s’il le souhaite, sans avoir à se justifier. Cette échéance débute le lendemain de la notification de la promesse de vente ou de sa remise en main propre.

Pour sécuriser le vendeur, une indemnité d’immobilisation (souvent entre 5% et 10% du prix du bien) est mise sous séquestre. Si le propriétaire potentiel renonce à l’achat, ce montant reste au vendeur. En revanche, si l’achat est conclu, elle est déduite du prix final.

Le compromis de vente

Le compromis de vente, aussi appelé “promesse synallagmatique de vente”, est, lui, un engagement bilatéral. Les deux parties s’engagent donc fermement dès la signature. Le vendeur promet de vendre, et l’acheteur promet d’acheter. Ce document a une valeur juridique forte, puisqu’il vaut vente.

Bien que ce ne soit pas obligatoire, l’acheteur verse généralement un acompte pour confirmer son consentement. S’il se rétracte sans raison valable, c’est-à-dire hors non-réalisation de clause suspensives (comme l’obtention d’un crédit immobilier), il perd cette provision. Le vendeur, de son côté, ne peut pas se rétracter.

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Caractéristiques et implications juridiques

La promesse de vente

  • Enregistrement obligatoire : la promesse de vente doit être enregistrée auprès des impôts dans les 10 jours suivant son acceptation. Cela coûte 125 euros, et ces frais sont à la charge du bénéficiaire.
  • Flexibilité pour l’acheteur : ce dernier peut prendre son temps pour décider, sans être obligé d’acheter.
  • Risques pour le vendeur : le vendeur est lié par son accord et ne peut pas vendre à quelqu’un d’autre avant la fin de validité de la convention.

Le compromis de vente

  • Pas d’enregistrement nécessaire : contrairement à la promesse, le compromis n’a pas besoin d’être enregistré.
  • Engagement ferme des deux parties : acheteur et vendeur sont liés juridiquement. Si l’un des deux ne respecte pas ses engagements, l’autre peut demander une vente forcée ou des dommages et intérêts.
  • Délai de rétractation de 10 jours : l’acquéreur peut se rétracter dans les 10 jours suivant la signature, sans justification.

Difference entre le compromis et la promesse de vente

Clauses et conditions spécifiques

Clauses suspensives communes

Les clauses suspensives sont des conditions inscrites dans le contrat (compromis ou promesse de vente) qui permettent d’annuler la vente si elles ne sont pas remplies, de bonne foi. Elles offrent une sécurité supplémentaire aux parties. Voici deux exemples courants :

  • Obtention d’un prêt : si l’acquéreur ne parvient pas à obtenir un crédit immobilier dans les conditions prévues (montant, taux d’intérêt, durée), la vente est annulée et l’acheteur récupère son acompte.
  • Délivrance d’une autorisation administrative : si le candidat à l’achat a besoin d’un permis de construire pour rénover le bien et que ce permis est refusé, la vente peut être annulée.

Ces modalités doivent être précises et détaillées dans le contrat pour éviter tout litige. Elles protègent l’acheteur en lui permettant de se retirer sans pénalité si les conditions ne sont pas réunies.

Particularités de chaque contrat

Chaque contrat possède ses propres particularités. Au niveau des marges de rétractation, on observe :

  • Compromis de vente : l’acheteur a un délai de rétractation de 10 jours après la signature. Il peut se retirer sans justification et récupérer son acompte.
  • Promesse de vente : l'acquéreur dispose en général d’un droit d’option de 2 à 3 mois pour se décider. S’il renonce, il perd l'acompte engagé. La proposition devient obsolète après ce laps de temps.

Concernant le versement d’une somme séquestre :

  • Compromis : l’acheteur effectue un versement initial (5 à 10% du prix). S’il se rétracte sans raison valable, il perd cette provision.
  • Promesse : l’acquéreur verse une indemnité d’immobilisation. S’il ne lève pas l’option, cette somme reste au vendeur. A noter qu’elle est obligatoire pour les promesses dont la validité est supérieure à 18 mois (prorogations comprises).

En résumé, le compromis engage fermement les deux parties, tandis que la promesse offre plus de flexibilité à l’acheteur.

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Choisir entre promesse et compromis

Avantages et inconvénients pour l'acheteur

Critère Promesse de vente Compromis de vente
Flexibilité Forte : aucune obligation d’acheter, moyennant le versement une indemnité d’immobilisation. Faible : engagement définitif après le délai de rétractation de 10 jours calendaires.
Acompte Perte si l’option d’achat n’est pas levée Moins de chance de non-récupération, grâce aux conditions suspensives

La promesse de vente offre plus de flexibilité, mais en contrepartie de la perte potentielle d’au moins 5% du prix de vente du bien. A l’inverse, le compromis est engageant, mais en cas de non-réalisation des conditions suspensives, le bénéficiaire récupère son séquestre.

Avantages et inconvénients pour le vendeur

Critère Promesse de vente Compromis de vente
Sécurité de la vente Moins engageante : l’acheteur peut se rétracter. Le vendeur perçoit une indemnité pour l’immobilisation de son bien. Plus sécurisant : les deux parties sont engagées. L’acquéreur ne peut plus se désister après le délai légal sans pénalité, voire sans vente forcée.
Possibilité de re-commercialisation Si le bénéficiaire renonce, le vendeur récupère son bien et l’indemnité. Hors non-réalisation des conditions suspensives ou accord des deux parties, la vente doit se réaliser, quitte à ce qu’elle soit forcée.
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Processus de signature et formalités

L’achat d’un bien immobilier suit un cadre juridique précis, avec plusieurs étapes clés avant la signature définitive. La promesse de vente et le compromis de vente sont deux avant-contrats qui sécurisent la transaction en définissant les conditions et obligations des parties. Ces documents nécessitent une rédaction soignée et le respect de certaines formalités administratives.

Étapes de la promesse de vente

  • Rédaction et signature : la promesse de vente est un avant-contrat signé entre le vendeur et l’acheteur, souvent sous seing privé, mais il peut s’agir d’un acte authentique. Ce document précise les conditions de vente, notamment le prix, le temps accordé à l’acquéreur pour accepter l’offre et les éventuelles modalités suspensives (obtention d’un prêt, par exemple).
  • Enregistrement : pour avoir une valeur légale, la promesse de vente doit être enregistrée auprès de l’administration fiscale dans un délai de 10 jours à compter de la signature. Cette formalité entraîne le paiement de frais d’enregistrement de 125 euros à la charge du bénéficiaire.
  • Délai d’option : contrairement au compromis de vente, la promesse de vente n’engage que le vendeur. L'acquéreur dispose d’un temps imparti généralement compris entre deux et trois mois pour lever l’option et confirmer son intention d’acheter. S’il renonce, il peut perdre l’indemnité versée au vendeur (souvent 5 à 10% du prix du bien).

Déroulement du compromis de vente

  • Rédaction et signature : le compromis de vente est un engagement bilatéral signé par les deux parties, qui scelle définitivement l’accord sur la transaction. Il fixe les conditions essentielles de la vente et inclut généralement des conditions suspensives, comme l'attribution d’un crédit immobilier. Contrairement à la promesse de vente, il engage immédiatement les deux parties.
  • Délai de rétractation : l’acquéreur bénéficie d’un droit de rétractation de 10 jours calendaires après la signature du compromis. Durant cette période, il peut se désengager sans justification ni pénalités. Passé ce délai, s’il souhaite annuler la vente sans motif légitime (comme l’échec du prêt immobilier prévu dans les conditions suspensives), il risque de perdre le montant avancé.
  • Préparation de l’acte définitif : une fois le compromis signé et les conditions réunies (obtention du crédit, réalisation des diagnostics, vérifications administratives), le notaire rédige l’acte authentique de vente. Cette phase peut durer plusieurs semaines, le temps de réunir tous les documents nécessaires et d’effectuer les formalités légales. La signature de l’acte notarié marque le transfert officiel de propriété et le paiement du bien.
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De l'avant-contrat à l'acte authentique

Préparation de l'acte de vente

Le notaire est un acteur essentiel dans la préparation de l’acte de vente définitif. Son rôle va bien au-delà de la simple rédaction. Il commence par vérifier tous les documents nécessaires pour s’assurer que l’opération est légale et sécurisée. Cela inclut :

  • Les diagnostics immobiliers obligatoires (amiante, termites, performance énergétique, etc.).
  • Le titre de propriété du vendeur pour confirmer qu’il est bien le propriétaire du bien.
  • Les éventuelles conditions suspensives (comme l'octroi d’un prêt ou la vente d’un autre bien).

L’officier public s’assure également que toutes les conditions de l’avant-contrat (compromis ou promesse de vente) sont respectées. Par exemple, il vérifie que l’acheteur a bien obtenu son crédit immobilier ou que les délais légaux ont été respectés. Enfin, il organise la signature de l’acte authentique en convoquant les deux parties.

Signature définitive

La signature de l’acte authentique marque l’aboutissement de la transaction immobilière. C’est un moment clé, car c’est à ce stade que le transfert de propriété est officiellement acté. Voici comment cela se déroule :

  • Lecture de l’acte : le notaire lit l’acte de vente à haute voix pour s’assurer que toutes les parties comprennent les termes du contrat.
  • Signature : l’acheteur et le vendeur signent l’acte, ainsi que le notaire, qui appose son sceau pour lui donner une valeur légale.
  • Paiement du solde : le futur propriétaire verse le solde du prix d’achat, souvent par virement bancaire quelques jours avant. L’officier public se charge ensuite de répartir les fonds (remboursement du prêt existant, paiement des frais de notaire, etc.).
  • Remise des clés : une fois l’acte signé et le paiement effectué, le vendeur remet les clés du bien à l’acheteur.

À partir de ce moment, le signataire devient officiellement le propriétaire du bien. L’office notarial enregistre ensuite l’acte au fichier immobilier pour rendre la vente opposable aux tiers. Cette étape finale garantit la sécurité juridique de l’opération pour toutes les parties impliquées.

Cas particuliers et situations spécifiques

Vente en l'état futur d'achèvement (VEFA)

La VEFA (Vente en l'État Futur d'Achèvement) concerne les biens neufs encore en construction. L’acheteur signe un contrat avant la fin des travaux, avec des paiements échelonnés selon l’avancement. Le bien doit être conforme au descriptif du contrat, et l’acquéreur bénéficie de garanties légales (livraison à prix et délai convenus, parfait achèvement).

Ce type de vente permet parfois de personnaliser le logement, mais comporte des risques comme les retards de construction.

Vente avec condition suspensive de vente d'un autre bien

Si l’acheteur doit vendre son ancien logement pour financer le nouveau, une condition suspensive peut être ajoutée au contrat. Cette dernière conditionne la vente du nouveau bien à la revente de l’ancien dans un délai donné. 

Si la vente n’a pas lieu dans les temps, le contrat est annulé et l'acquéreur récupère la somme séquestre. Elle sécurise le client, mais peut retarder la transaction pour le vendeur.

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Questions fréquentes sur la promesse et le compromis de vente

Quelle est la différence de coût entre une promesse de vente et un compromis de vente ?

La promesse de vente implique des frais d’enregistrement de 125 euros, à payer auprès des impôts dans les 10 jours suivant sa signature. Ces frais sont à la charge du propriétaire potentiel. En revanche, le compromis de vente ne nécessite généralement aucun enregistrement, sauf si les parties décident d’en prévoir un. Cela en fait un choix souvent moins coûteux pour le client.

Que se passe-t-il si l'une des parties ne respecte pas ses engagements ?

Si l’une des parties ne respecte pas ses obligations (par exemple, si l’acquéreur refuse d’acheter ou si le vendeur refuse de vendre), la partie lésée peut engager des poursuites.

Elle peut demander une vente forcée pour obliger l’autre partie à respecter le contrat, ou réclamer des dommages et intérêts pour compenser les préjudices subis. Dans certains cas, le montant avancé peut être conservé par la partie lésée.

Puis-je faire modifier les clauses d'une promesse de vente ou d'un compromis ?

Oui, il est possible de modifier les clauses d’un compromis ou d’une promesse de vente, mais cela nécessite l’accord des deux parties. Par exemple, vous pouvez ajouter ou supprimer une condition suspensive, ou modifier les délais.

Ces modifications doivent être formalisées par écrit, et il est souvent recommandé de faire appel à un notaire pour s’assurer que tout est légal et bien encadré.

Quel est le rôle du dépôt de garantie ?

Le dépôt de garantie (ou acompte) sert à sécuriser le vendeur. Il représente généralement entre 5 et 10% du prix du bien. Si l'acquéreur renonce à l’achat sans raison valable (hors délai de rétractation ou clause suspensive), il perd cette somme. En revanche, si la vente est conclue, la provision est déduite du prix final.

Comment se déroule la signature chez le notaire ?

La signature chez le notaire est l’étape finale de la transaction. L’officier public commence par lire l’acte de vente à haute voix pour s’assurer que toutes les parties comprennent les termes du contrat.

Ensuite, l’acheteur et le vendeur signent l’acte, tout comme l’officier public, qui lui donne sa valeur légale. L’acquéreur verse alors le solde du prix, et le vendeur remet les clés du bien. À ce moment, le transfert de propriété est officiellement acté.

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