La nouvelle loi qui encadre le secteur de la microfinance au Maroc autorise les institutions de microcrédit à accorder jusqu’à 150 000 dirhams à leurs clients (contre 50 000 dirhams auparavant). Ce texte vise avant tout à favoriser l’inclusion financière et à dynamiser le secteur. En effet, en ces temps de crise, il importe de soutenir la croissance des activités des petites entreprises et d’offrir aux ménages aux revenus modestes les moyens d’améliorer le confort de leurs logements. Ainsi, les institutions de microfinance pourront apporter leurs contributions en octroyant des financements aux TPE et des crédits à ceux qui veulent réaménager leurs logements ou les raccorder aux réseaux d’électricité et d’eau potable. Financement des travaux ImportantLes particuliers qui souhaitent réaliser des travaux d’aménagement ou de réparation de leurs logements peuvent ainsi recourir aux solutions proposées par les institutions de microfinance et obtenir jusqu’à 150 000 dirhams, suivant la nature du projet. Ce prêt travaux peut être associé à un crédit immobilier pour ceux qui envisagent de faire l’acquisition d’une résidence. Pour leur part, les TPE peuvent, en plus des financements, bénéficier de différents services tels : l’assistance pour le montage et le pilotage des projets, la mise en place des outils de gestion, ou encore la prospection de clients. Les établissements de microcrédit pourront également leur offrir des prestations de formation dans ce domaine. Les associations de microcrédit disposent de 12 mois pour actualiser leurs statuts Le nouveau texte de réglementation prévoit deux statuts juridiques pour les institutions souhaitant accorder des microcrédits : une association assimilée à un établissement de crédit, une société anonyme. Les associations de microcrédit disposent ainsi de 12 mois pour actualiser leurs statuts. D’autre part, elles doivent obtenir un agrément avant de pouvoir exercer des activités de microfinance. Toutefois, les opérations de collecte et de transfert de fonds sont réservées aux établissements ayant choisi le statut de société anonyme. Les modalités de liquidation des associations, dont l’agrément a été retiré, sont également précisées dans ce texte. Celles-ci peuvent demander elles-mêmes la liquidation ou se soumettre aux réglementations bancaires en vigueur.