À maintes reprises, il a été répété que la pandémie de Covid-19 a bouleversé le quotidien des ménages français. Au sortir du confinement, ceux-ci semblent vouloir adopter un comportement beaucoup plus responsable ; et cela passe par la réduction des dépenses. Dans ce contexte, les loisirs apparaissent comme le poste où il est possible d’effectuer un rognage important. Plus de projets, moins de distractions Pour bon nombre de Français, le confinement a été l’occasion de repenser leur mode de consommation ; une introspection quasi forcée du fait de la baisse de revenus. Ainsi, nombreux sont ceux qui ont pris de bonnes résolutions en privilégiant les besoins essentiels et en serrant la ceinture par rapport aux dépenses considérées comme secondaires. Les loisirs tombent dans cette deuxième catégorie, du moins pour 48 % des Français. Important Dès lors, même lorsque les circonstances le permettront, ils essaieront de limiter les sorties autant que possible. Les loisirs payants tels que les spectacles, le cinéma ou les discothèques risquent de connaitre encore une longue période de disette. Si l’épargne était quasi forcée pendant le confinement, aujourd’hui, elle est voulue. En effet, le moment est propice à la concrétisation de divers projets. Pour les financer, les ménages comptent bien puiser dans leur bas de laine, mais également sur les taux d’emprunt toujours intéressants pour contracter des prêts personnels. Concernant les projets, il peut s’agir de l’achat d’une nouvelle résidence, d’un investissement locatif ou encore de la rénovation du logement. D’autres cherchent aussi à investir dans des équipements leur permettant de poursuivre l’expérience concluante du télétravail. 952 euros par an consacrés aux loisirs Selon un récent sondage, regarder la télévision et surfer sur Internet restent les divertissements préférés des Français (plus de 50 % des sondés). Ces activités ont connu leur apogée pendant le confinement. Juste après viennent les sorties entre amis (un peu moins de la moitié). Mais près de 33 % plébiscitent également les activités en extérieur (randonnée, plage, les spectacles, les musées) ou encore la pratique d’une passion (sport, musique). En toute logique, la situation professionnelle influe sur le budget consacré au loisir. Pour la catégorie populaire, il se situe en moyenne à 514 euros par an. Le CSP+, lui, dépense aux alentours de 727 euros. Pour les Parisiens, le budget annuel dédié aux distractions se monte à 839 euros, mais ce chiffre peut aller jusqu’à 952 euros pour les personnes disposant d’un revenu mensuel supérieur à 3 500 euros.