Une récente étude menée par l’ObSoCo pour Cofidis confirme le souhait des Français de changer leurs modes de consommation, privilégiant la qualité à la quantité. Les raisons de ce changement sont à la fois écologiques, sanitaires et économiques, même si les consommateurs estiment que cela leur coûte plus cher. Les Français priorisent certaines dépenses Une nouvelle enquête demandée par Cofidis à l’Observatoire société et consommation (L’ObSoCo) s’intéresse au comportement d’achat et de consommation des Français. Dans un contexte de crise dû à la pandémie de Covid-19, près de 4 Français sur 10 (38 %) déplorent une baisse de revenus. Afin de préserver l’équilibre de leur budget, la plupart n’ont d’autre choix que de consommer moins. Important La priorité est donnée à l’alimentation, citée par 74 % des sondés, devant la santé, ainsi que l’eau et électricité, ex aequo avec respectivement 41 % et 40 % des réponses. Si 19 % des personnes interrogées continuent considèrent également l’aménagement de leur habitat comme un point important, beaucoup font l’impasse sur l’habillement et les loisirs. Cependant, même pour ces dépenses essentielles, les ménages se serrent la ceinture. En matière de santé, presque deux tiers d’entre eux (64 %) s’en tiennent exclusivement aux médicaments prescrits par leur médecin. 54 % se disent Prêts à renoncer à certains soins spécialisés qui ne seraient pas remboursés à 100 % par la Sécurité sociale. Les ménages utilisent en priorité leur épargne Important Pour faire face à ces charges nécessaires avec des moyens restreints, le premier réflexe des consommateurs consiste à puiser dans leurs économies. 35 % déclarent ainsi mobiliser leur épargne personnelle pour des besoins médicaux, tandis que 38 % puisent dans l’argent mis de côté pour s’offrir du matériel informatique permettant de travailler à domicile. Seuls 19 % se tournent vers les crédits à la consommation, notamment les prêts personnels, plus faciles à obtenir puisqu’aucun justificatif de l’utilisation des fonds n’est réclamé, à l’inverse des prêts affectés. La manière de consommer des Français a également évolué en faveur de produits locaux de qualité supérieure. L’objectif est à la fois de soutenir l’économie de proximité et le « Made in France » en général, tout en minimisant l’impact écologique. Seulement, 79 % des répondants estiment que cette démarche leur coûte « plus cher ». Il reste donc à voir en ces temps difficiles si cet argument va faire basculer la tendance à long terme.