Il est vrai que la pandémie de Covid-19 est encore bien présente, mais un premier tournant a été passé avec le confinement. Un retour à la vie normale est espéré, mais elle parait presque utopique. Une nouvelle réalité se présente désormais à l’ensemble de l’humanité et celle-ci se reflète déjà sur la manière de consommer. Le commerce en ligne s’installe définitivement dans les mœurs Une enquête récente a voulu savoir ce que la crise sanitaire a modifié dans le comportement des consommateurs. Ladite étude ne s’est pas contentée d’étudier une population donnée, son panel s’étendant à tous les pays du monde avec 5 000 représentants. Déjà, la première évidence est que, dans la majorité des pays du monde, le commerce en ligne est devenu la norme. Les commerçants ont donc dû s’adapter et renforcer leur présence sur la Toile pour faire face aux demandes des consommateurs qui veulent désormais limiter leurs déplacements en magasin. Mais grâce à l’avènement du e-commerce, les marchands ont pu également offrir de nouveaux services. Il est dorénavant plus simple de fournir les renseignements inhérents à tous les articles mis en vente et les e-commerçants proposent aussi un meilleur accompagnement dans leurs achats. Changement de priorités Outre le canal emprunté pour l’achat, les produits et services consommés sont également différents de l’avant-confinement. Important Aujourd’hui, les consommateurs veulent dépenser de manière responsable. Les produits de première nécessité ont donc la priorité. À cause de la baisse de revenus, occasionnée notamment par le chômage partiel, les consommateurs cherchent à éviter les dépenses superflues. Le mot d’ordre semble être désormais « consommons peu, mais consommons bien ! ». Ils ont alors développé une certaine forme d’exigence vis-à-vis de la qualité des produits qui leur sont proposés. En ce qui concerne les gros achats, la souscription d’un prêt personnel est motivée, dans la majorité des cas, par la rénovation de l’habitation et plus particulièrement l’aménagement d’un espace de travail. D’ailleurs, une bonne partie des prêts contractés sont affectés à l’achat d’équipement nécessaire au télétravail.