La deuxième vague de la pandémie risque d’affecter davantage les finances déjà malmenées des Français, d’autant que l’avenir reste incertain. Pour autant, ces derniers ne renoncent pas à concrétiser leurs projets, financés le plus souvent par l’emprunt bancaire. À la levée du premier confinement, la production de prêt conso ainsi progressé de 7,5 %. Le crédit à la consommation, une solution pour financer ses projets La crise sanitaire est à l’origine d’importantes difficultés financières pour des millions de Français privés de tout ou partie de leurs revenus à court ou à long terme. Et en plein deuxième vague, il est impossible de chiffrer précisément ses répercussions sur l’économie. L’étude de Cofidis concernant les ménages et leur rapport au crédit à la consommation révèle que La moitié de la population souhaite éviter de toucher à son épargne face à un avenir incertain. Les familles moins aisées, en particulier, préfèrent mettre le maximum d’argent de côté pour faire face à une éventuelle dégradation de leur pouvoir d’achat. En parallèle, bon nombre de foyers se tournent vers le prêt bancaire pour disposer rapidement des liquidités nécessaires à la réalisation d’un projet. Important 50 % des personnes interrogées par Cofidis prévoient ainsi de souscrire un crédit conso au cours des 12 mois à venir, bien que 25 % des sondés aient déjà un emprunt en cours. Les solutions sont variées, entre : le prêt affecté (acquisition d’une auto, réalisation de travaux dans le logement), la location longue durée (LLD) ou le leasing (LOA), le paiement fractionné, le prêt personnel. Le prêt personnel, une solution de financement simple et flexible Par rapport au crédit affecté, le prêt personnel a l’avantage de la flexibilité. En effet, les banques n’exigent pas de justificatif de l’utilisation des fonds octroyés. Les emprunteurs peuvent donc s’en servir pour financer le projet de leur choix, voire plusieurs projets de différentes natures sans avoir à fournir de devis, de facture, de contrat d’achat, etc. Le montant d’un tel crédit est limité à 75 000 euros, à rembourser au maximum en 7 ans, mais le capital moyen souscrit est de 10 000 euros avec un engagement de 28 mois, toutes tranches d’âge confondues. Les mensualités et la durée sont déterminées en fonction des revenus et du taux d’endettement du client. Un comparateur en ligne est conseillé pour mettre gratuitement et rapidement les offres du marché en concurrence. Afin de répondre aux exigences de praticité des consommateurs, certains prêteurs proposent même aujourd’hui un processus entièrement dématérialisé. Il n’est plus nécessaire de sortir de chez soi pour préparer son projet, chercher le financement adapté et signer le contrat.