Malgré l’impact négatif du contrôle fiscal subi en 2019 sur les bénéfices de l’établissement, le Crédit du Maroc affiche une très bonne forme. Ses parts de marché sur le crédit pour les particuliers et les professionnels progressent et ont permis d’atteindre un produit net bancaire (PNB) de 2,4 milliards de dirhams, soit un bond de +4,3 % en glissement annuel. Le marché du crédit en hausse La croissance du Crédit du Maroc, filiale du groupe français Crédit Agricole, est en partie soutenue par la bonne santé de son activité de crédit. En ce qui concerne les prêts destinés aux particuliers, sa part du marché sur le crédit à la consommation s'améliore de +7,3 %. La hausse est de +6,71 % pour les prêts immobiliers. Le secteur professionnel s'avère également dynamique avec des prêts pour l’achat d’équipement qui bondit de +7,6 %. Les crédits à court terme accordés aux entreprises enregistrent une croissance de +4,6 % sur un an. Important La collecte OPCVM a de même contribué à la bonne tenue de l’établissement avec une progression exceptionnelle de près de +180 %. Plus modeste, mais tout aussi encourageant, le secteur de l’assurance affiche 186 millions de dirhams, soit une augmentation de +8,7 %. Tout ceci porte son PNB à 2,4 milliards de dirhams, soit 4,6 % de plus par rapport à 2019. Son résultat net régresse néanmoins de -13,6 % à la suite du contrôle fiscal. Un plan stratégique validé par le Conseil de surveillance Suite à l’annonce de ses excellents résultats, le Crédit du Maroc a indiqué le lancement d’un programme triennal dénommé Plan Moyen Terme (PMT). Son exécution s’étale entre 2020 et 2020 et consiste en une amélioration des processus des métiers de la banque. La digitalisation est également intégrée à ce plan destiné à adapter l’établissement aux nouveaux défis du marché. Enfin, le Crédit du Maroc s’est engagé dans la responsabilité sociétale en lançant la Fondation Crédit du Maroc. L’objectif affiché est d’obtenir le label RSE. L’entité rejoint ainsi la vision de sa maison-mère basée en France.