Le coronavirus fait vaciller Europcar

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 7 mai 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le vendredi 8 mai 2020 10:36 par la Rédaction Meilleurtaux

Le coronavirus n’a pas fini de faire parler de lui. Outre les milliers de victimes humaines, il a réussi à paralyser toute la planète et mis à genoux de nombreuses entreprises. Le géant français des solutions de mobilité Europcar fait partie de ceux qui sont au bord du gouffre. Il requiert aujourd’hui un financement de 223 millions d’euros pour se relancer.

Un appel « au secours » auprès des gouvernements et des banques

Hier, Europcar proposait des solutions de financement auto par l’intermédiaire, entre autres, de la location longue durée. Aujourd’hui, c’est lui qui sollicite un vaste plan de financement et de sauvetage auprès des principaux établissements bancaires européens.

Implanté dans les grandes villes d’Europe ainsi qu’aux États-Unis, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, le spécialiste de la location de véhicules peine à maintenir la tête hors de l’eau depuis que le confinement est en vigueur et que, par voie de conséquence, ses activités se sont réduites de manière spectaculaire.

Important Europcar a déjà adopté un plan d’austérité visant à réduire significativement ses coûts d’exploitation. Malgré le fait que ledit plan ait été mis en place rapidement (dès le 23 mars), l’entreprise est aujourd’hui proche de mettre la clé sous la porte.

Pour pouvoir se relever, tout en espérant que le confinement ne va pas encore durer longtemps, il lui faut désormais trouver plus de 223 millions d’euros. Les pourparlers avec les banques ont déjà commencé, Europcar fondant de grands espoirs sur les prêts garantis par l’État.

Un début d’espoir venu d’Espagne

Si, pour l’heure, Europcar n’a pas encore reçu de réponse claire de la part des banques françaises, l’entreprise a toutefois réussi à décrocher un début de financement en provenance d’Espagne. Un prêt de 36 millions d’euros vient de lui être accordé, un crédit que le gouvernement espagnol a accepté de couvrir à hauteur de 70 %.

La route reste longue pour Europcar, mais elle ne baisse pas les bras et espère obtenir une réponse favorable de la part de BpiFrance. Mais il parait fort improbable que la banque française puisse avancer la somme restante, malgré l’appui du ministère de l’Économie et des Finances.

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