Au Canada, le rapport Perspective du secteur TransUnion a montré une forte croissance du volume de prêts à la consommation au cours de l’année 2019. Les soldes impayés des cartes de crédit s’élevaient à plus de 100 milliards de dollars au cours du troisième trimestre et, dans l’ensemble, les taux de défaillance ont progressé de 26 points de base comparés à ceux de 2018. Pour 2020, TransUnion prévoit une poursuite de la croissance des encours de crédit et une stagnation des taux de défaillance des emprunteurs. Le dynamisme du marché des prêts non hypothécaires soutenu par l’inflation La progression de l’inflation et celle du chômage soutiennent le dynamisme du marché du crédit conso selon le constat de TransUnion Canada. Les ménages recourent de plus en plus aux cartes de crédit pour subvenir à leurs dépenses au quotidien. « Néanmoins, ce marché pourrait fléchir en cas de remontée des taux d’emprunt ou de ralentissement économique », Matt Fabian. indique Matt Fabian, directeur de la recherche et du conseil en services financiers au sein de cette agence d’évaluation de crédit. D’ailleurs, les taux de défaillance globaux de 5,54 % observés entre juillet et septembre 2019 révèlent la fragilité financière de certaines catégories de ménages. Important Subissant les effets de la remontée des taux et du ralentissement de l’économie, ces derniers éprouvent des difficultés à rembourser leurs dettes, raison pour laquelle les soldes impayées des cartes de crédit ont dépassé les 100 milliards de dollars au mois de septembre 2019. La tendance haussière pourrait se poursuivre en 2020 Selon les prévisions de TransUnion, « La tendance haussière des soldes des prêts à la consommation pourrait se poursuivre en 2020 ». Toutefois, l’augmentation se limiterait à +1,02 % au cours de l’année. En ce qui concerne les taux de défaillance, l’agence estime qu’ « Une hausse modérée (entre 1 et 8 points de base) surviendrait au début de l’année, mais celle-ci régresserait au fil des mois ». La hausse concernerait tout particulièrement les cartes de crédit, car les emprunteurs choisissent de les rembourser en dernier, en cas de pressions économiques. Les priorités sont données aux crédits autos et hypothécaires.