Les habitudes de consommation des Français ont changé suite à la crise sanitaire. Ce constat ressort d’un sondage réalisé par Odoxa le 17 et 18 juin 2020. La vie retrouve peu à peu son cours normal en France : 72 % des travailleurs ont repris leurs activités et 66 % ont recommencé à dépenser pour des achats impulsifs. Malgré cela, 7 répondants sur 10 ont avoué avoir peur pour leur emploi et leur avenir financier. Plus de la moitié des Français (53 %) envisagent ainsi de réduire leurs dépenses et économiser davantage. Outre cela, la plupart des personnes interrogées déclarent qu’elles privilégient désormais les produits « made in France », plus sains et plus respectueux de l’environnement. Changement profond des comportements de consommation La crise sanitaire a incité 53 % des Français à modifier ou annuler leurs projets de vacances. Mais l’évolution ne s’arrête pas là. Important85 % vont être plus attentifs à l’impact environnemental de leurs achats, alors que 88 % privilégient désormais les produits « made in France ». La santé est également devenue une préoccupation majeure des ménages : 85 % affirment vouloir choisir des produits bénéfiques à leur santé. D’autre part, plus d’un tiers (32 %) sont prêts à dépenser plus pour des produits et services haut de gamme. En ce qui concerne le recours aux crédits, après une contraction au mois de mai, une légère hausse a été observée au mois de juin pour les prêts personnels. Ceci s’explique par la faiblesse des taux et le rattrapage d’activité, souligne la Banque de France. Augmentation de la part du budget alloué au logement Les résultats de ce sondage ont également montré qu’un quart des Français (24 %) envisagent de revoir à la hausse la part du budget alloué au logement. Un certain nombre d’entre eux (16 %) comptent même déménager pour pouvoir bénéficier de plus d’espaces. En tout cas, pour 63 % des répondants, il y aura bien un « avant » et un « après » crise sanitaire en matière de consommation. ImportantEn effet, 53 % craignent les conséquences de cette crise sur leur emploi, tandis que 47 % ont peur pour leur avenir financier.