Le confinement a été une période très anxiogène pour les Français. Mais il n’a pas eu que de mauvaises conséquences puisque, par exemple, cette période a bouleversé positivement le mode de consommation de nombreux ménages. Exit les dépenses superflues, ces derniers se sont montrés beaucoup plus attentifs à leur porte-monnaie. Résultat : ils ont pu mettre davantage d’argent de côté. Avec la crise, les Français ont accumulé près de 60 milliards d’euros d’épargne. Quand « épargne » rime avec « Bretagne » La tendance à l’épargne s’est généralisée en France pendant les deux mois de quasi-hibernation. Lors de cette courte période, le volume de l’épargne en France a augmenté d’environ 60 milliards d’euros. Du côté de la Bretagne, l’heure était également à la constitution d’un bas de laine, à en croire les chiffres communiqués par quelques établissements bancaires de la région. Important La Banque de France fait état d’un encours d’épargne s’élevant à 39,3 milliards d’euros à la fin du mois d’avril, soit une progression de près de 3 milliards d’euros depuis le début de l’année. Le directeur du Crédit Mutuel de Bretagne souligne le fait que L’épargne était déjà fortement ancrée dans l’ADN des Bretons Et que La baisse de consommation pendant la période trouble a contribué à exacerber le phénomène. De son côté, le directeur général du Crédit Agricole du Morbihan note Un engouement grandissant des ménages pour les produits d’épargne sécurisés. Les placements boursiers sont en effet sujets à des risques élevés, de par l’instabilité du marché. La consommation a repris Cloitrés chez eux, les ménages ont presque été contraints à l’épargne forcée. Et même si l’économie réalisée peut s’avérer salvatrice face aux incertitudes de l’avenir, à l’heure du déconfinement, ils ont retrouvé le plaisir de dépenser. Pour preuve, d’après le directeur départemental du Crédit Mutuel, le marché du crédit consommation a renoué avec sa croissance d’avant-crise. Important Au plus fort du confinement, plus précisément au mois d’avril, le volume des crédits représentait à peine 25 % de celui de l’année dernière à la même période. Une petite remontée a toutefois été observée en mai. Cette embellie s’explique sans doute par la levée du confinement qui est survenue dès le 11 du mois.