La part des dépenses de logement des Français sur leur budget mensuel augmente en 2016. Les difficultés touchent autant les locataires que les propriétaires, même si les premiers sont plus lourdement impactés. Les locataires sont plus affectés que les propriétaires Le Baromètre Opinion Way pour Sofinco révèle qu’en régions, le budget logement des locataires se situe en moyenne à 630 €, en hausse de 39 € (+6,1 %). Pour les propriétaires encore endettés, la dépense a grimpé à 846 €, soit une croissance de 6,2 %. La tendance pèse davantage sur les locataires, qui sont 63 % à juger leurs dépenses de logement trop élevées pour leurs moyens. Payer le loyer serait ainsi de plus en plus difficile pour 49 % d’entre eux. Les propriétaires s’en sortent nettement mieux, avec 66 % de personnes estimant que la somme consacrée mensuellement au logement est correcte ; ils ne sont que 23 % à rencontrer des difficultés de paiement du loyer. Ces disparités sont attribuées à l’écart entre leurs ressources. Grâce à des revenus supérieurs, les propriétaires en affectent une part moindre (16 %) aux dépenses de logement contrairement aux locataires (37 %). Ainsi, même en cas de relèvement du loyer, ils ont moins de mal à y faire face. Les solutions des Français pour boucler les fins de mois Pour réussir à payer leur loyer ou leur mensualité de remboursement, 56 % des ménages dépensent moins en alimentation, habillement et loisirs. 38 % s’attachent à augmenter leurs revenus, tandis que 19 % (+1 point) projettent leur déménagement dans des zones aux logements moins onéreux. Seule la colocation recule selon le Sofinscope, mentionnée par 5 % seulement des sondés. Les locataires disposant de ressources suffisantes devraient par ailleurs étudier l’opportunité d’acquérir leur résidence principale maintenant, profitant des taux en constante baisse. Outre des comparaisons minutieuses des offres de crédits, il existe une autre source d’économies : la délégation assurance. Souscrire une protection individuelle auprès d’une société spécialisée permet en effet de payer jusqu’à 10 000 € de moins sur toute la durée du crédit par rapport au contrat de groupe de la banque. La seule contrainte est de trouver une assurance déléguée présentant des garanties équivalentes à celles de l’établissement prêteur.