Les Français obtiennent un taux de crédit moyen de 1.60 %. Mais cette donnée ne considère pas le coût de l’assurance-crédit exigée par les banques. Les ménages français empruntent désormais deux fois moins cher qu’en décembre 2012. Cette tendance baissière, bien que stabilisée, n’est pas près de s’estomper. Entre autres, les banques accordent en moyenne des taux à 1.44 % sur 15 ans, 1.67 % sur 20 ans et 1.99 % sur 25 ans. Ces données nous viennent de l’étude conduite par l’Observatoire crédit logement/CSA. Le même bureau d’études révèle également que 58 % des Français ont contracté un crédit sur plus de 20 ans, une statistique en forte progression. Seuls 16 % des emprunteurs optent pour une durée de remboursement de 15 ans. Mais on doit toujours garder à l’esprit que les taux d’intérêt qui créent autant d’emballement ne comprennent pas les frais d’assurance-prêt. L’essentiel des données autour des baisses des taux d’intérêt Les baisses des taux d’intérêt débouchent sur une relance du prix immobilier. En région parisienne, la Chambre des Notaires appelle les investisseurs à rester vigilants. Malgré tout, l’Observatoire crédit logement/CSA prévoit une hausse moyenne du prix immobilier parisien, de l’ordre de 3 à 5 %. Cependant, une très forte disparité s’observe entre les différents arrondissements de la capitale. Si dans les quartiers huppés du 7ème, la hausse dépasse largement les 5 %, les tarifs sont en régression dans certains quartiers du 19ème. Pour les particuliers, l’heure est aux projets d’acquisition. 58 % des ménages français ont par exemple emprunté, en juin, sur 20 ans, soit à un taux de 1.99 %. Ces baisses des taux d’intérêt créent un enthousiasme tel que le nombre d’emprunteurs sur 15 ans a baissé de 4 points par rapport à 2013. L’impact de l’assurance-crédit sur le coût de l’emprunt L’emprunteur peut souscrire une assurance groupe qui est généralement une filiale de la banque. Il est également possible d’opter pour une assurance prêt individuelle. Dans ce cas, l’emprunteur fait appel à un assureur indépendant de la banque. Dans cette optique, grâce aux lois Lagarde et Hamon, il peut en outre changer d’assureur en cas d’insatisfaction. Plus l’assuré est âgé, plus le montant de la prime d’assurance est important. Pour une assurance décès, le taux est fixé à 0.08 % pour un assuré de 25 ans et à 0.90 % si l’emprunteur est âgé de 60 ans. D’autres paramètres entrent aussi en ligne de compte, dont notamment l’état de santé au moment de la signature du contrat d’assurance.