La loi consommation, plus connue sous l’appellation « loi Hamon », a apporté de nombreux changements dans le monde de l’assurance depuis le 1er janvier de cette année. Nous nous intéressons à la rentabilité de la résiliation d’un contrat d’assurance et son remplacement par une formule financièrement plus attractive. Les changements apportés par la loi Hamon dans l’assurance La loi Hamon porte sur plusieurs secteurs de l’assurance. Elle vise les contrats d’assurance obligatoire (auto/moto, immobilier), les assurances de prêt, les cumuls de garanties ainsi que les assurances regroupées dans la catégorie « affinitaires » (assurance pour mobile entre autres). Dans le détail, cette réforme donne aux assurés le droit de mettre fin à leur contrat en cours après sa date d’anniversaire. Quant aux garanties souscrites avant la mise en application de la loi Hamon, elles sont résiliables une fois l’engagement d’un an arrivé à échéance. Le principal objectif du gouvernement est d’améliorer le pouvoir d’achat aux consommateurs en leur faisant profiter de la forte concurrence qui règne sur le marché. La nouvelle règlementation leur permet ainsi de comparer plusieurs offres d’assurance afin de bénéficier de conditions plus avantageuses. En effet, tout en étant mieux couverts en fonction de leur profil, ils peuvent réaliser des économies substantielles sur leur prime mensuelle. Résilier et remplacer son contrat d’assurance L’idéal serait évidemment de bien choisir son contrat d’assurance en amont. Cependant, les consommateurs ont rarement le « réflexe » de comparer les offres des différents assureurs. En outre, le montant des cotisations n’est pas le seul critère à prendre en compte lors du choix de la meilleure formule. Il faut également s’assurer d’avoir des garanties au moins égales, sinon supérieures, sans quoi, l’opération n’a pas de sens. L’assurance de prêt immobilier est aussi un cas particulier, car la substitution ne peut se faire qu’avec un contrat aux garanties équivalentes. Pour faciliter la comparaison, le CCSF a établi une liste de critères dont 18 sur les garanties dites obligatoires (décès et invalidité) et 8 autres sur les garanties facultatives (perte d’emploi). Dès le 1er octobre 2015, une nouvelle fiche d’information standardisée sera imposée aux banques et établissements de crédit.